Germinal, Emile Zola
Commentaire de texte : Germinal, Emile Zola. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marina Perez • 5 Avril 2017 • Commentaire de texte • 782 Mots (4 Pages) • 2 439 Vues
Marina 1S2
Perez
Commentaire :
Le célèbre roman Germinal paru en 1885,écrit pas le chef de file du naturalisme Emile Zola, Roman pour la lutte des classes et de la révolte sociale, Cette œuvre exprime le rêve de Zola "d'un seul peuple fraternel faisant du monde une cité unique de paix, de vérité et de justice".
Nous pouvons nous demander, comment au travers de ce récit Zola dénonce-t-il les conditions de travail des mineurs. Pour cela nous allons, dans un premier temps montrer en quoi les conditions de travail sont difficiles dans la mine puis, dans un second temps nous analyserons la souffrance qu'endure Maheu dans cet extrait.
Les conditions difficiles de travail sont énoncés grâce à des champs lexicaux précis ;
Le premier champs lexical relevé est la chaleur (l.1-2) « la température montait- jusqu'à trente-cinq degrés ».
La chaleur lui « chauffait son crâne » à cause du manque de lumière « Il avait dû pour y voir clair fixer sa lampe à un clou » (l . 3)
Nous pouvons aussi mettre en évidence le champs lexical de l'eau avec de « l'humidité » « ruisselait d'eau » « de grosses gouttes » « pluie des sources » « trempé »
Une succession de plusieurs verbes d'actions pour donner au lecteur une réelle sensation de gène. « Il avait beau tordre le cou, renverser la nuque ; elles battaient sa face,s'écrasaient,claquaient sans relâche » (l. 8 a 9)
Les mineurs travaillaient dans la mine sous une chaleur, dans des conditions d'humidité mais aussi avec un manque d'air qui faisait que l'environnement devenait irrespirable, « l'air ne circulait pas » « l'étouffement »(l.2) ; « gaz » (l.18) ; « l'air mort » (l. 17)
On peut voir aussi une succession d’adjectifs pour rendre le texte plus vivant et une descriptions plus réelle et précise ; « large cheminée, plate et oblique » (l. 21) ; « de grosses gouttes continues et rapides » (l. 6-7) ; « de grands coups » (l. 12).
On remarque que la mine est comparée aux enfers, par son manque de luminosité, un environnement oppressant, sombre, irrespirable mais aussi avec l'énonciation de la mort et des ténèbres ; « l'air mort » « il semblait que les ténèbres fussent d'un noir inconnu» (l. 17)
On peut relever que le personnage principal de ce texte travail durement et souffre pour continuer son travail.
Nous pouvons voir que Maheu par le manque d'air étouffe petit à petit mais aussi, qu'il est obligé de fixer sa lampe très près de sa tête, ce qui lui chauffait le crâne, jusqu'à lui brûler jusqu'au sang, on comprend que travailler dans la mine est un « supplice » (l. 5).
L'humidité de la roche proche de lui tombant sur son visage est un supplice aussi bougeant et essayant d'éviter que les gouttes lui tombe à répétition sur le visage.
Nous pouvons en déduire que si il est proche de la roche, c'est que l'espace où il travail est restreint avec peu de auteur pour y travailler debout, avec une comparaison à un insecte « un puceron pris entre deux feuillet d'un livre » , « entre les deux roche »(l. 13) ; « la roche au dessus de lui à quelque centimètres de son visage »(l. 5).
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