La révolution française et l'empire

Alors que le siècle des Lumière prend fin, tout va mal. La France traverse une grave crise à la fois financière, économique et politique. Le Tiers-État ne supporte plus les privilèges et les impôts lourds, et désire la fin de la monarchie absolue de droit divin et de l'ordre féodal. Nous nous questionnerons sur la manière dont sont véhiculées les crises et tensions en France à la fin du XVIIIe siècle. Dans un premier temps, nous relèverons les éléments qui mettent en difficulté le régime . D’un second élan nous nous intéresserons aux tensions misent en places par les philosophes des lumières à l’assaut d’une monarchie absolue mais aussi d’une société d’ordre . Pour finir, nous mettrons en avant la convocation des États généraux par Louis XVI .

Il faut savoir qu’à la fin du XVIIIe siècle la monarchie n'a plus du tout le caractère absolu qu'elle pouvait revêtir un siècle plus tôt sous Louis XIV. La participation française à la guerre d’Indépendance américaine a un impact certain sur la monarchie française . En effet, les officiers libéraux envoyés aider les insurges américains ont rapporté d’Amérique des idéaux républicains et démocratiques qui déstabilisent la monarchie. Un vent de liberté traverse donc l’esprit de tout le peuple après la révolution américaine. Cette dernière prouvant ainsi au Tiers-Etats, soit plus de 97% de la population, qu’une révolution est possible. De plus, l'État monarchique souffre d'une grave faiblesse ; il semble incapable de résoudre les problèmes financiers qui se posent tout au long du XVIIIe siècle. Celui-ci est dans une situation dans laquelle ses recettes sont inférieures à ses dépenses . On fait face à une France endetté luttant contre un déficit budgétaire considérable, mais aussi contre la faim. Effectivement, le prix des denrées agricoles explose en raison des récoltes catastrophiques depuis 1787 . La famine se répand massivement dans une France qui s’appauvrit de jour en jour. Le prix du pain augmentant donc de manière colossale et étant l’élément central de l’alimentation du tiers état, s’en procurer devient de plus en plus dur. Ces conditions de vie difficiles et le contraste entre le niveau de vie du tiers état et celui de la cour entrainent un mécontentement social exorbitant et témoigne des difficultés traversées à cette période. Mais le XVIII siècle, siècle des lumières, est marqué en Europe par un essor intellectuel et scientifique qui pose le droit de chaque individu à réfléchir sur l'organisation de la société.

À la tête de ce mouvement se trouvent des philosophes qui développent leurs idées dans différents domaines tels que l'économie, le social, le politique ou le religieux. Ces philosophes qui s'appuient sur la raison croient au progrès et prônent la tolérance. Ils refusent de se plier à l'autorité de la tradition et veulent tout réexaminer sous un jour nouveau. La représentation simpliste, réductrice et tronqué de la société ayant pour but de montrer que malgré le fait que ce soit une société d’ordre, c’est également une société de classe. Cette caricature dénonce ainsi cette société d’ordres et de privilèges ; on aperçoit la noblesse et le clergé écrasant le tiers état. Sur la pierre, on peut lire : « taille », « impôts », « corvées » qui sont les redevances dues à l’État royal (« impôts » et « corvées » évoquant également les droits seigneuriaux). On comprend ainsi que c’est plus que sur le tiers état dans son ensemble, mais sur la paysannerie que reposent presque tous

...