Histoire examen 1

DYLAN LESSARD

Initiation à l’histoire de la civilisation occidentale

330-910-RE, gr.00001

éPREUVE TERMINALE

Examen maison

Travail présenté à

M. Jean Poirier

Département de Science humaine profil administration

Collège Shawinigan

Le 16 décembre 2019

Reconnaître, dans une perspective historique, les caractéristiques essentielles de la civilisation occidentale.

Question 1 : Dans un texte de 750 à 1000 mots, présentez, à chaque période historique, de l’antiquité grecque à la révolution française, l’évolution juridico-politique de l’occident qui a donné naissance à notre État de droit démocratique.

Au fil des années, la société est passé par de nombreux régimes et systèmes politiques différents. Certains plus appréciés que d’autres, ils ont cependant tous apporté quelques choses propres à chaque époque au fonctionnement juridique de notre société. Cela a débuté durant la civilisation grecque. Même si la démocratie Athénienne n’a duré que 170 ans, elle a tout de même apporté une référence culturelle importante à la vie sociopolitique. La civilisation grecque est d’abord passé de l’oligarchie à la démocratie par l’application de trois réformes : Celle de Dracon, en -621, qui a établi les premières lois écrites qui a mis fin au droit coutumier. Ensuite, il y a eu celle de Solon, en -594 qui a mis fin à l’esclavage pour dettes et adopter une constitution pour protéger les droits des citoyens et finalement Clisthène, en -508, qui a mis en place le pouvoir suprême accordé à l’assemblée de tous les citoyens. Ce sont en partie ces réformes qui ont entrainé la démocratie directe. Les Grecs ont mis en place l’Ecclésia, qui représente l’assemblée de citoyens qui votent les lois. C’est en partie l’héritage de la civilisation grecque; les citoyens sont en mesure de prendre des décisions et d’assumer une partie du pouvoir. La parole, le discours, le consentement de la majorité, c’est ce qui représente le système socio-politique athénien.

Pour les Romains, les choses se sont déroulés différemment. Ils ont obtenu, grâce à la révolte des Phlébiens contre les patriciens, des assemblées, la nomination des tribuns pour défendre la plèbe, une constitution qui établit l’égalité des citoyens et des lois et finalement l’accès aux charges politiques et religieuses. C’est de cette façon que Rome passe de la République à l’état de droit, et du syncrétisme au christianisme. Malgré la chute de la république, les institutions survivent sans vraiment avoir de pouvoir réel. Les empereurs proposent des règles détachées de la morale et de la religion, qui vont à l’encontre du droit coutumier et qui prônent l’égalité de tous devant la loi. Ce sont ces règles qui traverseront les époques et qui feront partie intégrante de la démocratie occidentale. Malheureusement, lors de la chute de Rome, l’état de droit est remplacé par la royauté.

 Les périodes d’invasions mettent fin à l’état de droit établi par les Grecques et les Romains et c’est le retour aux vieilles habitudes : le contrôle du pouvoir par le roi et par la force arbitraire. Cependant, les Lords ne se laissent pas contrôler et décident, en 1215, de se révolter contre ces pratiques. De cette façon, le Roi Jean se voit dans l’obligation de signer une constitution qui remet en place les droits. Cette constitution entrainera la création du parlement et de ces députés, qui feront tranquillement leur place au sein de la société. C’est la création (ou le retour) de l’état de droit démocratique en Occident.

En Angleterre, dans les années 1642, une guerre civile éclate dû aux nombreuses tensions religieuses. Cette guerre, entre le parlement et le roi Charles, se conclut par une défaite de ce dernier et sa condamnation à mort. Cela met fin à la monarchie en Angleterre. Par contre, certains évènements viennent mettre en doute l’opinion des anglais face à la république. La corruption du parlement ainsi que la dictature puritaine de Cornwell sont les deux principaux évènements en cause du retour à la monarchie en 1658. Évidemment, les tensions présentent auparavant entre le roi et le parlement sont toujours d’actualité. C’est pourquoi, en 1689, le peuple s’entend pour une nouvelle façon de fonctionner : le maintien de la couronne, mais l’établissement de nouvelle règle, le bill of right, par le parlement. Cette nouvelle politique, c’est un mélange de parlementarisme, de démocratie et d’institution traditionnelle. C’est une époque de changement, où la démocratie parlementaire et la monarchie constitutionnelle font leur place au sein de la société.

Les Anglais d’Amérique, eux, pour leur part, se retrouvent en pleine rébellion alors que le roi tente de reprendre l’autorité de sa colonie. Étant en désaccord, les Américains demandent l’Indépendance des 13 colonies. À ce moment, nous sommes en 1776. C’est seulement quelques années plus tard, en 1783, qu’ils adoptent finalement une constitution républicaine et démocratique. Cette constitution, c’est le début d’une ère de changement. On prévoit l’élection des dirigeants et la séparation des pouvoirs, mais aussi l’élaboration des droits fondamentaux au sein d’une charte nommée le Bill of Right. En 1792, les Anglais demandent la république. Ils adoptent une première constitution et la déclaration des droits de l’homme et du citoyen en 1789 qui deviendra une véritable inspiration pour les constitutions futures.  C’est ce qui résume l’évolution juridico-politique en Occident.

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