Démocratie. Histoire politique d’un mot. Aux États-Unis et en France, ch. 2 « Coup de force des parlementaires » (extraits), Montréal, Lux, 2013, p. 85-95 ; 132-149.

Baccalauréat en génie informatique 7643

Département d'informatique et d'ingénierie

Université du Québec en Outaouais

HIS1453-01

Histoire et théorie des idéologies révolutionnaires

Session Été 2019

Fiche de lecture 1 

Travail effectué par

Mathieu St-Amour

Travail présenté à

Bernier Émilie

2019-05-15

Francis DUPUIS-DÉRI, Démocratie. Histoire politique d’un mot. Aux États-Unis et en France, ch. 2 « Coup de force des parlementaires » (extraits), Montréal, Lux, 2013, p. 85-95 ; 132-149.

Mathieu St-Amour

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Même si <> semble être un mot bien connu, son historique permet de comprendre son sens d’une manière beaucoup plus complète. L’extrait du livre de monsieur Dupuis-Déri aborde le concept de démocratie au cours des révolutions majeures de la fin du XVIII siècle. Dans cette fiche de lecture, il sera question des aspects communs de ces révolutions,  de la perception de l’élite de l’époque par rapport à la  démocratie ainsi que de son usage rhétorique. Finalement, la solution fictive que l’élite a décidé d’utiliser pour la modernité politique sera commentée.

Tout d’abord, Monsieur Dupuis-Déri analyse la valeur qui est accordée à la Révolution française de 1789 et à celle de l’Indépendance américaine de 1775 dans nos institutions. L’auteur explique que le mode de présentation dont on enseigne les événements révolutionnaires de la France et des États-Unis laisse croire qu’il s’agit des éléments historiques principaux qui  permettent la compréhension de la modernité.  En fait, il précise que cette forme de révolution fut répétée mainte fois à cette époque et que ces deux révolutions ne sont pas des <<évènements exceptionnels>>.  Toutefois, on souligne l’importance de certains éléments faisant partie de ces révolutions, mais pas seulement celles de la France et des États-Unis, soit qu’il y a toujours une opposition entre trois factions distinctes : une autorité traditionnelle, une élite contestataire et un mouvement égalitariste populaire. Pendant deux siècles, le peuple profite des conflits des souverains pour revendiquer des droits, ce qui alimente le dédain de la démocratie chez la monarchie et la bourgeoisie.

Alors, c’est ainsi qu’on s’introduit dans la recherche de l’utilisation linguistique et démagogique du terme <>, soit dans le contexte politique des révolutions survenues à la fin du XVIII siècle. L’optique générale du texte s’inscrit dans une proposition historique où les acteurs élitistes des révolutions concernées  se sont acharnés à s’approprier la légitimité du pouvoir, au détriment de l’autorité féodale et de la multitude. Le mot était un outil de rhétorique politique désignant <> par le peuple. D’un point de vue normatif, chez les <>, la démocratie a une connotation péjorative qui évoque le chaos, l’égalité économique, la turbulence, l’irresponsabilité et l’irrationalité. Ces aristocrates républicains utilisaient le terme pour rabaisser un adversaire ou pour se glorifier en se montrant opposés à cette idéologie qu’ils considéraient comme disjonctée. Dans une perspective descriptive, ils interprétaient la démocratie telle que nous appelons aujourd’hui la démocratique direct.

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