Les Français face à la guerre d’Algérie

Les Français face à la guerre d’Algérie

L’Algérie une colonie de peuplement Française débute sa guerre d’indépendance en 1954. Les Français de métropole, partisans à une Algérie Française, se sentent d’abord peu concerné par ce qu’on appelle « les opérations de maintien de l’ordre », en Algérie. Mais la guerre devient plus présente pour la communauté algérienne immigrée et certaine familles à cause de l’envoi du contingent et de leurs militaires. Les Français sympathisants du nationalisme Algérien sont les Français d’Algérie comme les pieds noirs. La réaction des Français face à une guerre qui ne dit pas son nom et qui se déroule dans une grande violence est très différente. Cette guerre d’indépendance est à la fois une guerre franco-Algérienne et une guerre franco-française. Cette guerre qui se terminera seulement huit ans plus tard est toujours d’actualité grâce au devoir de mémoire. Comment la guerre d’Algérie a-t-elle divisé les Français ? Dans un premiers temps nous étudierons la mobilisation et l’implication de la population à des degrés différents puis nous verrons que la guerre est une source d’instabilité et de de violence, enfin nous aborderons une mémoire de guerre qui fait débat.

Dans la guerre d’Algérie, La mobilisation et l’implication de la population est différente. Tout d’abord il y a les pieds noirs qui sont pour l’indépendance de l’Algérie. Ce sont en fait des habitants d’Algérie qui sont d’origine Européenne. Ils se sentent plus Algérien que Français car cela fait plusieurs générations qu’ils vivent en Algérie. Les pieds noirs sont privilégiés car l’accès aux soins ou à l’éducation leur est facilité et leurs exploitations agricoles sont beaucoup plus grandes que celle des Algériens. Ils ont un niveau de vie supérieur à la population Algérienne mais inférieur à ceux qui vivent en métropole. Les pieds noirs ne se mélangent pas aux Algériens et sont principalement regroupé sur les littoraux et les grandes villes comme Alger. Ce ne sont pas les seuls à se battre pour l’indépendance de l’Algérie ils sont aussi soutenu par le FLN, Front de Libération nationale. C’est un parti nationaliste crée à Alger en 1954 pour engager une lutte de libération nationale contre la domination coloniale Française, et pour la création d'un État algérien démocratique et populaire. Le FLN est le premier mouvement nationaliste à user de la violence et l'adopter comme mode principale d'action car ils considèrent que les grèves ou les tracts ne suffisent plus. Le Front de libération nationale manifeste pour la première fois en commettant une série d'attentats le 1er novembre 1954 qui sera appelé La Toussaint rouge. Pour opérer dans la métropole le FLN peut compter sur l’aide des porteurs de valises qui leurs fournissent des fonds et des faux-papiers qui leur permettent de se déplacer facilement dans la métropole. Mais le FLN est confronté à L’OAS, organisation de l’armée secrète crée en 1961 qui n’est pas du même avis. Cette armée est composée des plus virulents pieds noirs qui ne souhaitent pas l’indépendance de l‘Algérie. Ils vont faire des attentats en Algérie et en métropole contre les Français et Algériens qui sont pour l’indépendance. L’OAS s’en prend à des communistes comme Jean Paul Sartre qui sera la cible de deux attentats. Le 7 février 1962, André Malraux, échappe lui aussi à un attentat à son domicile. Une bombe a été déposée dans son appartement, cette dernière aveuglera sa voisine de 4ans qui vivait en dessous. Plus on avance dans le confit plus l’opinion public devient hostile, les jeunes sont réquisitionnés pour aller en Algérie, mais certain ne reviennent pas …

Cette guerre divise l’avis des Français a des degrés différents et est la source d’instabilité et de violence. La IVème République ne trouve pas de solutions à ce conflit et va commencer la valse des ministères. Les présidents du conseil se succèdent mais ne trouvent pas de solutions. Parmi eux Guy Mollet, élu en 1956, à son arrivée au pouvoir il pense pourvoir organiser des négociations avec le FLN. Mais lorsqu’il arrive à l’aéroport en Algérie il reçoit des jets de tomates par les pieds noirs. Il sera directement obligé de rentrer en métropole sans voir le FLN. Importante opposition des opinions entre les pieds noirs et le gouvernement Français. La IVème République est déchiré et dans l’impasse. En 1958 il n’y a « plus » de gouvernement en France, mais une solution vient d’Alger le 13 mai 1958. L’armée Française s’empare du pouvoir à Alger par un coup d’état. Le Général Massu et Salan en sont à l’origine. Ils vont créer un comité de salut public à Alger dont le but sera de diriger l’Algérie. Le gouvernement Français

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