Le personnage face à la violence de la guerre dans voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Celine
Commentaire de texte : Le personnage face à la violence de la guerre dans voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Celine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alexboulade • 2 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 391 Mots (2 Pages) • 1 337 Vues
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LA 6 : La violence coloniale dans Voyage au Bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline
Présentation de l'auteur :
- Louis-Ferdinand Destouches → LF Céline
- 27/05/1894 → 011/07/1961
- famille de modestes commerçants
- s'engage ds un régiment de cuirassiers en 1914
- → études de médecine → s'installe au dispensaire de Clichy
- 1932 → VaBdlN → prix Reanaudot
- → fait scandale, violence du récit
Pb : En quoi ce passage très violent consacré à la vie dans les colonies offre une vision pessimiste de la nature humaine ?
I – La violence de la scène
- niveau de langue → fam voire vulgaire
- syntaxe imite les Africains qui ne parlent pas français
- collègue au Corocoro → directif
- père de famille → passif
- violence raciste → famille traitée comme des animaux sans intelligence
- famille passive, soumise → la femme garde les yeux baissés
- passivité du père → ridicule, ''planté penaud devant le comptoir''
- résignation exprimée par la dernière phrase '' il n'y avait plus qu'à l'accepter''
- lecteur → choqué de la soumission à la violence raciste
II – La dénonciation du système colonial
- racisme : individus traités en fonction de clichés méprisants liés à la couleur de peau → qualifiés de ''sauvages'
- ajout d'1 Y dans toutes les phrases → imitation du langage des noirs → rappel slogan Banania '' Y a bon '' en 1915 (cliché raciste)
- les commis sont des ''indigènes'' → affichés comme la famille → mais sont racistes quand même avec la famille
- critique de la bêtise humaine
III – Un narrateur ambigu
- pronom ''Nous'' entend que le narrateur observe la scène
- mais emploi du ''on'' pour désigner ce même groupe, le narrateur se désolidarise de groupe
- il regarde la scène, mais n'y prend pas directement part
- place ambiguë : distance avec les blancs, mais ne défend pas les noirs → s'amuse de la scène
- dresse un portrait pas flatteur de la famille et souligne leur bêtise
Conclusion :
- épisode très violent, car la famille est victime de racisme européen et d'africain
- B → position ambiguë : ne participe pas à la scène ( pas coupable ) mais ne fait rien pour les défendre → portrait pas positif
- céline à travers le narrateur dénonce la bêtise humaine et montre sa vision pessimiste de la nature humaine
Ouverture :
- affiche publicitaire Banania ''Y a bon'' 1915
- illustrations pour VaBdlN de Jacques Tardi 1988
- liens avec d'autres extraits
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