Étude sur la Russie
Cours : Étude sur la Russie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ben1717 • 14 Avril 2013 • Cours • 840 Mots (4 Pages) • 812 Vues
RUSSIE
Avec un territoire de 17 M de km² (soit 33 fois la France), la Russie est le plus vaste état du monde. Le pays constitue, avec 143 M d’habitants (principalement répartis dans les grandes villes de la partie européenne du pays), le 9ème marché au monde. La Russie est une république fédérale constituée de 83 sujets de la Fédération.
On peut constater ci-dessous la croissance du PIB sur les 12 dernières années.
Elle est classée au 9e rang mondial avec un PIB de 1913 milliards de $ en 2012, ce qui représente une hausse de 3,4% par rapport à 2011.
Le taux de croissance en 2011 était de 1,9%.
Au 1er trimestre de 2012, la croissance était de 4,9%. Au 2nd trimestre, elle a augmenté de 3,9%. Au 3e trimestre, le PIB croît de 2,9%.
Pour 2012, la Russie devrait atteindre 3,7% de croissance selon le FMI
Cependant, Le Fonds monétaire international (FMI) a confirmé sa prévision selon laquelle le PIB russe doit augmenter de 3,7% en 2013 et de 3,8% en 2014.
Au niveau du PIB par habitant, la Russie se situe à la 70e place avec 17000 $ par habitant.
Cette évolution de la croissance s’explique par la forte demande intérieure, comme dans les secteurs de la construction qui a enregistré une croissance de 2,0% (contre 4,5%) tandis qu'à l'inverse la finance a bénéficié d'une forte expansion (15% contre 3,6%).
Cependant la richesse produite par le secteur agricole a subi une contraction de 3,8% en 2012, après une croissance de 16,9% en 2011.
L'industrie a quant à elle ralenti son expansion, aussi bien pour l'exploitation des ressources naturelles (0,9% en 2012 contre 2,9% en 2011) ou l'industrie de transformation (3,2% contre 5,3%).
Le taux de chômage en 2013 devrait rester stable comme en 2012 avec 3,7%. En 2014, il devrait augmenter de 0,2% (3,9%).
Analyse et veille économique et financière : La crise financière internationale a constitué pour la Russie un double choc, combinant fermeture des marchés de capitaux aux acteurs privés fortement endettés et chute brutale des cours des hydrocarbures. La volatilité des prix des matières premières s’est transmise mécaniquement à l’économie : récession de 7,9% en 2009. En 2010, la croissance a rebondi à un niveau de 4,0% grâce à des gains des termes de l’échange. En 2011, la bonne tenue des prix du pétrole (109 USD pour le baril Oural contre 78 USD en 2010) a à nouveau soutenu la croissance (+4,3%), dont la demande interne a été le principal moteur. Le crédit à la consommation a nettement rebondi (+30%) et l’amélioration observée sur le marché du travail s’est poursuivie (hausse des salaires réels de 3,5% et décrue du taux de chômage à 6%). Cette tendance positive s’est maintenue au premier semestre 2012 (croissance de 4,4% en g.a.) mais les contraintes sur l’offre se sont renforcées : la production industrielle
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