Segmentation producteurs de Vin
Dissertation : Segmentation producteurs de Vin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar XXVVNN • 16 Décembre 2012 • 1 031 Mots (5 Pages) • 1 429 Vues
La production de vin en 2011
Cultivée sur 1,4 % du territoire national, la vigne tient une place à part dans la production du vin, qui est l'un des principaux symboles de la gastronomie et de l’art de vivre « à la française ». Elle permet tous les ans à 85 000 exploitations de produire une moyenne de 42 millions d’hectolitres de vins (42,4 millions en 2011) et de 8 millions d’hectolitres de vins aptes à la production de Cognac et d’Armagnac (8,7 millions en 2011), sur une superficie représentant 2,6 % de la surface agricole utile.
Produits et marchés à la production
Une fois produits, ces vins sont classés selon les trois catégories réglementaires suivantes établies dans le cadre de l’OCM vitivinicole :
les vins de France sans indication géographique (VSIG ou “Vin de France“ sans IG),
les vins de France à indications géographiques protégées (IGP),
les vins de France d’appellations d’origine protégée (AOP ou AOC en France).
Ils sont ensuite vendus aux différents stades de commercialisation de la filière sous la forme de contenants divers et variés.
Le premier de ces stades est celui des marchés à la production sur lesquels les acteurs de la filière peuvent acheter et vendre des vins en « vrac » ou en bouteilles. En l’absence d’informations statistiques sur les transactions réalisées en bouteilles, le principal outil d’analyse des échanges de vin à ce stade de commercialisation réside dans le suivi des transactions « vrac » qui peut être réalisé par FranceAgriMer et par les organisations interprofessionnelles. Compte tenu de la part relativement importante du « vrac » à ce stade de la filière, on estime toutefois que cet outil est un indicateur relativement correct de l’évolution conjoncturelle du marché du vin à la production.
D’après le suivi que l’on peut faire des ventes « vrac » des différentes catégories de produits aux trois quarts de la campagne 2011 / 2012 (fin avril 2012), on peut considérer que cette campagne donne lieu à une évolution satisfaisante de la commercialisation à l’amont de la filière avec des volumes vendus globalement supérieurs à ceux de la campagne précédente et des prix maintenus.
Ainsi, après une petite récolte 2010 et le retour d’une production 2011 à un niveau plus normal pour la France, les données de transactions « vrac » de la campagne permettent d’observer une progression importante des ventes de Vin de France sans indication géographique (3,3 millions d’hectolitres ; + 33 % par rapport à 2010 / 2011) et une stabilité des ventes des vins à indications géographiques protégées (7,2 millions d’hectolitres). Compte tenu de la demande nationale et internationale qui ont pu s’exprimer jusqu’à présent sur ces marchés, les prix se maintiennent pour leur part à des niveaux comparables, voire légèrement supérieurs, à ceux de la campagne précédente : + 6 % pour les VSIG à 56 €/hl de moyenne ; + 3 % pour les IGP à 71 €/hl, ce qui confirme la remontée générale des cours observée sur les dernières campagnes.
Sous l’impulsion de la progression des ventes des appellations rouges
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