Napoléon et les cultes
Cours : Napoléon et les cultes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ilmpou • 31 Janvier 2013 • Cours • 552 Mots (3 Pages) • 879 Vues
: Napoléon et les cultes
Il faut mettre fin à ce schisme religieux, il faut réconcilier les français, cette réconciliation passe aussi par une réconciliation religieuse. Il y a un lien direct entre les causes royalistes et les réfractaires. Il faut détacher les catholiques de la cause royaliste. Napoléon est persuadé que pour que l'Etat soit fort, il faut qu'il contrôle tout y compris la religion. Entrer la religion dans l'administration de l'Etat signifie pour lui pouvoir tout contrôler. Cette mise sous contrôle de l'Église va se faire au travers d'une convention qui va être signée entre Napoléon et le saint siège.
§1 : Le Concordat
Napoléon considère que la religion est indispensable à l’Homme, pour supporte les souffrances. Il faut qu’il se rattache à quelque chose, la religion est supposée éteindre l’esprit de révolte.
Convention entre Napoléon et le pape Pie VII. Napoléon est favorable à une réconciliation avec l'Église. Les négociations vont être difficiles en raison des désirs exprimés par les parties opposées. Du côté français on considère la vente des biens d'Eglise comme définitive, Napoléon veut affirmer la suprématie de l'Etat. Du côté de l'Église on veut récupérer les biens spoliés (alors que Napoléon veut que l’Eglise renonce définitivement aux biens rationalisés et vendus) ainsi que le rétablissement de tous les prêtres conventionnels démis de leur fonction. Le Pape veut que tous ceux qui se sont compromis dans l’Eglise constitutionnelle démissionnent contrairement à Napoléon qui veut se débarrasser de tous le clergé réfractaire. Le terrain d'entente risque d’être difficile à trouver.
Le Concordat signé le 16 juillet 1801 (2h du matin), ratifié par les chefs d'Etat en août et en septembre. Il n’y a que 17 articles qui cherchent à trancher les difficultés. Par la signature du Concordat le Pape reconnait la Révolution et la République, sa légitimité et son existence. Le culte catholique n’est pas déclaré religion d’Etat mais religion de la majorité des français (déclaré libre et public à condition de respecter les conditions de police). Pour les évêques, le pape demandera à ce qu'ils donnent leur démission. On procède à de nouvelles nominations en accord avec le gouvernement. Ces nouveaux évêques nommés par Napoléon vont lui prêter un serment de fidélité et seront institués par le pape.
Pour les biens nationaux le pape renonce à exiger la restitution des biens d'Eglise en contrepartie il va y avoir une compensation, un traitement qui sera versé au clergé (évêques) et aux curés. Le gouvernement va mettre à la disposition du clergé toutes les Églises et les presbytères. Le Concordat reconnaît la laïcisation de l'Etat puisque la religion catholique est proclamée comme la religion de la majorité des français.
La signature du Concordat prouve que le pape reconnaît officiellement la république française et la révolution.
Le culte catholique est déclaré libre et public à la condition de se conformer au règlement de police jugé nécessaire par le gouvernement pour la tranquillité publique.
Le Concordat ne s'occupe
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