Les trois grandes étapes du symbolisme

Le symbolisme est marquer par 3 grandes étapes.

1 : La décadence

La décadence est un mouvement qui s’inspire du romantisme, qui s’oppose au naturalisme, et qui crée un nouveau « mal de siècle » qui se base sur la philosophie de Schopenhauer. Elles naît après la défaite de 1870 et l’apparition de la Troisième République. Les artistiques qui sont pour cet esprit décadent sont anticonformistes et créent des œuvres qui font un scandale chez les bourgeois.

Vers 1880, des nouveaux groupes se créent pour s’opposer au matérialisme de la société bourgeoise. Le plus important est le « club des Zutistes », d’où l’expression « zut », qui vient du langage familier pour exprimer son mécontentement. Il y a aussi d’autres groupes comme les « Hirsutes » et les « Je m’en foutistes ». Verlaine souligne les personnalités les plus importantes de l’esprit décadent dans « Les Poètes Maudits », comme Rimbaud et Mallarmé.

Après la publication du roman, il va y avoir beaucoup de polémiques contre les décadents, accusés de misanthropie et de mysticisme. Moréas crée alors un nouveau mot pour éviter le ridicule, « symboliste ».

2 : L’école symboliste

A propos de l’école symboliste, elle apparaît en 1886 avec la publication du « Manifeste littéraire » de Jean Moréas, dans Le Figaro. Avec cela, on a la définition de la doctrine symboliste et le remplacement officiel du mot « décadent » avec celui du « symboliste ». Celui qui est à la tête de ce mouvement est Mallarmé, et c’est chez lui que les poètes se retrouvent pour rechercher les fondements de la poésie.

3 : L’école Romane

La dernière étape du symbolisme est marquée par l’école Romane, qui a été fondée en 1891 par Jean Moréas, elle clôture le symbolisme et le besoin d’une poésie « vigoureuse et neuve ». L’écrivain tente un rapprochement aux formes et à l’esthétique classique de la vraie tradition Française.

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