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Les médias peuvent-ils tout dire, pour assurer une libre et totale circulation de l’information dans un Etat ?

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Par   •  19 Mai 2021  •  Dissertation  •  1 711 Mots (7 Pages)  •  4 288 Vues

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Les médias peuvent-ils tout dire, pour assurer une libre et totale circulation de l’information dans un Etat ?

Comme l’a dit Jean François Revel, artiste, écrivain, journaliste et philosophe français, « La civilisation démocratique est entièrement fondée sur l'exactitude de l'information. Si le citoyen n'est pas correctement informé, le vote ne veut rien dire. ». Dans un monde sur médiatisé conjugué au développement des médias, les dangers liés aux fausses informations sont de plus en plus grands. Sachant que les médias sont des moyens, des techniques et des supports de diffusion massive de l'information, ils peuvent autant faire avancer la démocratie que transmettre des fausses informations ou bafouer des principes moraux. Cette ambiguïté entre liberté totale ou contrôle partielle de l’information est un débat qui continue à déchirer le monde et notamment les sociétés démocratiques. Il nous convient donc de nous demander, dans quelles mesures les médias ont le devoir de faire circuler l’information avec transparence mais en étant contraint pour autant par des limites? Nous analyserons dans un premier temps les bienfaits d’une liberté totale de presse et d’information pour nous pencher dans un second temps sur les limites qu’elle ne peut enfreindre.

La liberté de la presse et d’information est un pilier nécessaire à la démocratie. En effet, il ne peut y avoir de démocratie sans liberté d’informer et d’être informé. Cette liberté représente réellement la fondation de la démocratie. C’est grâce à elle que les citoyens français et mondiaux peuvent participer à la vie politique. Les organismes mondiaux participent activement à l’expansion et à l’affirmation de cette liberté. Par exemple, la liberté d’information est au cœur du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI), qui a réaffirmé que la liberté d’expression et l’accès universel à l’information étaient des piliers des sociétés du savoir inclusives. L’UNESCO, qui est une institution spécialisée de l’ONU, a également souligné auprès de l’organisation en 1945 qu’il fallait « faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image » Ces organismes participent à dévoiler la pertinence et le côté essentiel de cette liberté au monde entier. Ils s’inscrivent dans des démarches participant à un objectif commun: améliorer l’accès universel à l’information et au savoir. Cette notion est indispensable au respect des droits de l’homme et de la démocratie. Mais elle est également rattachée au principe de libre arbitre et au fait d’offrir la possibilité à ses citoyens d’être des humains éclairés.

Les médias ont le devoir de tout dire afin d’assurer aux citoyens une raison éclairée et globale. Effectivement, sans information l’exercice politique devient alors insensé et la démocratie se retrouve décrédibilisée. Un citoyen a le besoin d’être informé pour pouvoir faire des choix raisonnés que ce soit en politique ou dans sa vie. Cette liberté d’information est indispensable pour assurer une société possédant un libre arbitre. Elle laisse place à l’émancipation individuelle et à la formation d’esprits réfléchis. Les citoyens doivent avoir accès à une grande variété d’informations comme par exemple des informations sur l’économie de leur pays, sa situation sanitaire ou encore ses avancées écologiques. Cette pluralité d’informations leur permettra d’évaluer leur gouvernement mais également de leur forger un esprit critique. Par exemple, l’affaire de l’orque mâle Tilikum, née sauvage vers 1981 au large de l'Islande, capturée en 1983, et captive au SeaWorld Orlando de 1992 à sa mort, le 6 janvier 2017 qui est à l'origine de la mort de trois personnes a permis de changer les choses. Les médias ont commencé à informer à grande échelle ce qui a permis la naissance de nombreuses contestations autour des conditions de vie des orques dans les parcs aquatiques. Ces contestations ont abouti à l’interdiction de la mise en captivité des orques dans les parcs aquatiques. Sans informations, la population aurait ignoré les conditions déplorables dans lesquelles ces animaux étaient et ils seraient encore à l’heure actuelle mis en captivité comme les dauphins le sont encore. Cet exemple prouve bien l’importance pour les médias de tout car sans cela, les citoyens ne peuvent prendre de décisions. Mais les médias font cela également pour assurer une transparence de l’information et donc établir une confiance des citoyens pour leur gouvernement.

Les médias doivent tout dire afin d’assurer une confiance des citoyens pour leur gouvernement par le biais de la transparence de l’information. Cette transparence permet l’ouverture d’un débat éclairé entre un gouvernement et ses citoyens. En cachant certaines actions qui pourraient être révélées dans le futur, un gouvernement s’expose à des reproches plus ou moins violents en fonction de la gravité de l’acte. Alors qu’une libre circulation de toutes les informations empêche et régule la possibilité de se mettre à dos ses citoyens. Des bases de confiance sont posées et la relation qu’entretiennent les citoyens avec leur gouvernement s’avère plus saine sans mensonge ou contrôle de l’information. L’exemple du coronavirus dans la période actuelle illustre bien cette transparence. En effet, en France, les médias nous informent très, voire trop régulièrement sur l’évolution de la situation sanitaire en nous

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