Les croix de bois
Analyse sectorielle : Les croix de bois. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar acpbhrerg • 30 Mars 2015 • Analyse sectorielle • 730 Mots (3 Pages) • 814 Vues
Auteur: Roland Dorgelès
Titre: Les croix de bois
Date de parution: 1919
Biographie:
Né en 1885, de son vrai nom Laurent Lecavelé. Il fait de courte études à L’École des beaux-arts de Paris, il se réoriente vers le journalisme.
En 1914, il s’engage comme volontaire en se faisant appuyer par Georges Clemenceau, son patron au journal L'Homme libre. Il est versé au 74e régiment d'infanterie de ligne de Rouen le 21 août 1914. Il combat en Argonne et au nord de Reims ; puis passe au 39e régiment d'infanterie de ligne. Il participe aux combats du bois du Luxembourg en février 1915, à la Deuxième bataille d'Artois dans le cimetière de Neuville-Saint-Vaast en juin 1915 entre autres.
Au front, il prend des notes pour garder le moral. C’est en basant sur ces notes que le chefs d’oeuvre « Les croix de bois » est inspiré.
Il restera marqué par la guerre, par sa violence et par l’indifférence de ceux de l’arrière pendant le conflit.
Mort en 1973
Courant historique et littéraire:
Ce livre est basé sur les faits vécu de Roland. Il raconte, en se rattachant au courant littéraire de l’époque le pacifisme, le quotidien des soldats pendant la Grande Guerre.
Résumé de l’histoire:
Le livre raconte, sans embellir les soldats, la vie d’une seule escouade. Cet escouade est composée du caporal Bréval, le « cabot », un caporal que l’on peut qualifié d’atypique, il ne cherche pas à envoyer ses soldats « au casse-pipes » mais plutôt à les ménager. Jacques Larcher le narrateur ( il ne livre pas ses impressions mais celle des autres). Sulphart, un rouennais, gouailleur et râleur, Bouffioux, un gros type qui cherche (et parvient à maintes reprise) à éviter le front et les tranchées en étant volontaire pour n’importe quoi. Il y’a aussi le chic type, Gilbert Demachy, le riche, qui mène la vie des hommes,le gars sympa.
Tous vivent et meurent au rythme des tranchées. On devine parfois la localisation; le Mont Calvaire fait référence à la butte de Vauquois, la bataille dans le cimetières fait (peut être référence au cimetière de Neuville-Saint-Vaast mais globalement on ne sait point dans quelle bataille les soldats sont impliquées. On a aussi aucune référence spatiotemporelle (on sait que le récit commence courant 1915 (indice les pantalon garance) et se termine à la fin de la guerre)
Qu’est ce que le livre apporte comme réflexion sur la question de l’homme:
Le roman est un réquisitoire contre la Première Guerre mondiale. Le livre est dédié à la mémoire des morts, les anonymes et les sans-grades, à tous les poilus qui n’auront comme médaille de guerre une croix.
Ce livre apporte la question aussi sur l’oubli ou l’ignorance, par l’arrière, des conditions de vie, l’égoïsme présent, le cliché de l’héroïsme.
la mort fauche les hommes par dizaine, centaine, millier en quelque coup de mitraillette. Comment
...