La République de l'entre-deux-guerres : victorieuse et fragilisée
Résumé : La République de l'entre-deux-guerres : victorieuse et fragilisée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yankel Tchourine • 9 Novembre 2022 • Résumé • 438 Mots (2 Pages) • 360 Vues
La République de l'entre-deux-guerres : victorieuse et fragilisée
I.De l’Union sacrée à la division
La 1ère guerre mondiale unit les différents partis politiques de France, comme les soldats, unis sur les champs de batailles. On parle d’Union sacrée. Cette union sacrée s’effondre dès 1919 à la fin de la guerre. L’éternelle opposition des partis de gauche et de droite renaît. La droite lance des attaques verbales violentes envers les socialistes accusés d’être des agents soviétiques.
La gauche elle-même se divise dès le congrès de Tours de 1920 entre :
- ceux qui veulent adhérer à la 3ème Internationale et suivre le modèle d’organisation soviétique ;
- ceux qui refusent cette organisation militaire et l’exclusion des opposants (Léon Blum).
Le parti socialiste se scinde entre la SFIC (Parti communiste) et la SFIO (parti socialiste). L’heure est à la division sur le plan politique.
II.La France en crise
La France connaît de multiples crises dès les années 1920 qui culminent dans les années 1930.
Dès 1919, l’inflation (augmentation des prix) provoque une vague de grèves.
De même, une forte instabilité ministérielle domine : 30 ministères en 17 ans (durée de vie moyenne d’un ministère = 6 mois) car il n’y a pas de majorité qui se dégage à la chambre. Toute action gouvernementale devient donc impossible.
Une vague d’antiparlementarisme déferle. Le 6 février 1934, les ligues d’extrême-droite défilent dans Paris. Cela dégénère et l’on compte 17 morts et des milliers de blessés. Les partis de gauche organisent une contre-manifestation pour lutter contre ces courants fascistes. La gauche est de nouveau unie.
III. Le Front Populaire
C’est l’alliance des partis de gauche qui remporte les élections législatives de mai 1936 : PCF (Communistes), SFIO (Socialistes) et radicaux de gauche.
Des grèves massives avec occupation d’usines déferlent sur la France (« Les grèves de la joie ») et se concluent par les accords Matignon de juin 1936 :
- les salaires sont augmentés de 7 à 15%.
- le Front Populaire innove en terme de réformes sociales : passage aux 40 heures de travail par semaine (« semaine des deux dimanches ») et
- création de 15 jours de congés payés. La vie des ouvriers s’améliore.
La droite se déchaîne contre ce « ministère de la paresse », accusé de saboter l’économie française. Les partis composant le Front Populaire se désolidarisent : l’instabilité ministérielle domine de nouveau. Les fascismes en Europe et la montée des dangers issus des dictatures provoquent la fin du Front Populaire en 1938. La droite repasse au pouvoir et met fin à la semaine de 40 heures. Il faut se préparer à la guerre…
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