Pratiques Communes Et Spécificités Des régimes Totalitaires De L'entre-deux Guerres
Dissertation : Pratiques Communes Et Spécificités Des régimes Totalitaires De L'entre-deux Guerres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vic11 • 28 Janvier 2015 • 298 Mots (2 Pages) • 1 285 Vues
Nous allons voir ensemble la réglementation en France de l’édition, principalement la réglementation en cours avant la révolution de 1789. Car il y’a bien un avant et un après la Révolution française. Il faut savoir qu’à partir du moment où une réglementation s’élabore, une censure s’instaure quel que soit le régime ou pouvoir en place. Après ce n’est qu’une question de forme : censure officielle, officieuse, censure de l’auteur, contrôles divers…. Les formes sont nombreuses et je vous renvoie au petit livre de Jean-Michel Ducomte sur la censure si vous désirez en savoir plus.
En ce qui concerne l’imprimerie typographique les autorités civiles et religieuses n’ont pas tardé à mettre leur nez dans ce qui était publié. Imaginez leur crainte quand ils s’aperçurent que l’imprimerie permettait une multiplication rapide et à grande échelle des écrits. Il fallait contrôler tout cela. Et pour cela il existe deux façons d’intervenir : accorder à l’éditeur un monopole sur un texte pour une durée limitée (le privilège) et la censure (avant avec l’examen du manuscrit et après publication).
Le Privilège du Roi, tout en accordant une protection contre la contrefaçon, permettait le contrôle du texte puisqu’il nécessitait une approbation des censeurs royaux (religieux ou laïcs selon le texte) pour être protégé. Le texte manuscrit était remis avec son approbation au Garde des Sceaux . De plus le privilège demandait à ce que l’impression se fasse dans « notre bon royaume », en « bon papier & en bons caractères » et que deux exemplaires soient remis « dans notre bibliothèque publique » (le fameux dépôt légal). Le privilège assure un monopole sur l’ouvrage pendant un temps déterminé (théoriquement) mais il est souvent renouvelable. Cela au bénéfice des libraires parisiens, proches du pouvoir, même si en province les Parlements délivraient également des privilèges ou permissions.
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