La Laïcité fondement de la République française

INTRODUCTION : Laïcité fondement de la République française

I) Une laïcité non respectée par une non-neutralité de l’Etat

éducation (manifestation 1984)

lille ouverture des piscines au femmes voilées → communautarisme

II) Une laïcité non respectée par des dérives des religions

Imam islamique menaçant de mort une religieuse → Intégrisme

III) Des organisations qui mettent en danger la laïcité

Sectes

Femens

CONCULSION : Vers une redéfinition de la laïcité

INTRODUCTION :

La laïcité est une "invention française", fruit de notre histoire. Quels en sont les fondements ?

La laïcité se résume à trois principes essentiels :

• le respect de la liberté de conscience et de culte

• la lutte contre toute domination de la religion sur l’État et sur la société civile

• l’égalité des religions et des convictions

Pour éviter tout conflit il faut mettre en place ces trois principes. Cependant dans la pratique, les acteurs ont tendance à privilégier l’un ou l’autre de ces trois principes : les croyants se réfèrent surtout à la liberté de culte. Les agnostiques, les anticléricaux, athées s’appuient plutôt sur la lutte contre la domination des religions, tandis que les minorités insistent sur l’égalité des religions et des convictions.

[Toute religion entretient des rapports ambigus avec le pouvoir civil. Par exemple, le christianisme a posé le principe d’une séparation des ordres (Dieu et César), mais l’histoire illustre à l’envi une lutte, parfois violente, pour la prééminence temporelle. Les rois de France ont toujours voulu montrer la prééminence de leur pouvoir sur celui de l’Église, tout en donnant à la religion catholique une place officielle quasi-exclusive. Les autres religions sont donc alors opprimées (guerres de religion, révocation de l’édit de Nantes) ou réduites à une place secondaire.]

La Révolution française est à l’origine de la liberté religieuse et de la séparation entre l’État et l’Église. Le XIXe siècle fut marqué par l’alternance entre affirmation de la religion catholique et désir d’une France laïque. La loi de 1905 clôt ce mouvement, la République s’affirmant laïque et la religion étant définitivement cantonnée à la sphère privée. Au XXe siècle, la question de la laïcité se concentre surtout sur l’école.

De nos jours la laïcité est un fondement de la république français. Et s’exprime notamment dans l’enseignement, mais aussi par le principe de neutralité des services publics. Elle repose sur deux principes : l’obligation de l’État de ne pas intervenir dans les convictions de chacun et l’égalité de tous devant la loi, quelle que soit leur religion. Elle implique ainsi la liberté de conscience et de culte, la libre organisation des Églises, leur égalité juridique, le droit à un lieu de culte, la neutralité des institutions envers les religions, ainsi que la liberté d’enseignement.

On peut se demander si une redéfinition de la laïcité est nécessaire pour palier aux contestations de celle-ci ?

I) Un problème de neutralité de L’Etat qui remet en cause le respect de la laïcité

II) Une laïcité non respectée par les dérives des religions

Multirécidivistes et provocatrices

Concernant le respect de la loi de 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public, le rapport relève que depuis son entrée en vigueur, 1 111 contrôles ont été effectués, 1038 verbalisations ont été établies et 61 contrevenantes ont fait l’objet d’un avertissement. Plusieurs des femmes mises en cause sont multirécidivistes et adoptent un comportement « provocateur ». Cinq ont été contrôlées et verbalisées au moins 14 fois depuis l’entrée en application de la loi, dont une à 33 reprises.

Dans les écoles le respect de la laïcité suscite des questions récurrentes. Ainsi, si la loi de mars 2004 interdisant le port de signes religieux ostentatoires dans les établissements scolaires est globalement respectée, des points de tensions persistent et demandent une « vigilance constante ». Dans

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