La Guerre Du Golfe
Recherche de Documents : La Guerre Du Golfe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sylvie01 • 27 Décembre 2012 • 477 Mots (2 Pages) • 1 747 Vues
La guerre du Golfe de 1990-1991 ou guerre du Koweït, est un conflit qui opposa l'Irak de Saddam Hussein à une coalition de 34 États, soutenue par l'Organisation des Nations unies entre 1990 et 1991. La victoire prévisible de la coalition entraîna la libération du Koweït dont l'invasion en 1990 par l'armée irakienne avait provoqué le déclenchement du conflit. Cette guerre se place dans une série de conflits ayant touché la région du golfe Persique à partir des années 1980 : la « première guerre du Golfe » désigne généralement la guerre Iran-Irak de 1980-1988 et la « troisième guerre » référant à la guerre d'Irak menée à partir de 2003 par les États-Unis, le Royaume-Uni et d'autres pays coalisés contre l'Irak.
Lors de la guerre du Golfe de 1990-1991, la coalition internationale utilisa sa suprématie aérienne pour détruire le complexe militaro-industriel de l'Irak. Ensuite une attaque terrestre limitée lancée à partir de l'Arabie saoudite pulvérisa les forces armées irakiennes ; les pertes, très réduites par rapport aux prévisions de la coalition, furent dues pour un quart au feu ami. L'Irak de Saddam Hussein sort avec une industrie pétrolière exsangue et une dette pharaonique (150 % du Produit Intérieur Brut) de la longue et coûteuse guerre qui l'opposa à l'Iran.
L'énorme diminution des exportations de pétrole de ces deux pays de l'OPEP est autant de bénéfices pour l'Arabie saoudite et le Koweït, auprès desquels l'Irak est respectivement endetté à hauteur de 45 milliards de dollars américains et de 15 milliards de dollars. Saddam Hussein exige des deux pays arabes non seulement l'annulation de ces dettes, mais aussi un don d'une valeur égale, et menace de représailles armées en cas de désaccord. La reconversion de l'économie de guerre en économie de marché s’opère lentement en Irak. Le Koweït dont Bagdad se voulait déjà souverain en 1958 et qui avait réchappé aux menaces du Général Kassem qui revendiquait "le territoire koweïtien comme partie intégrante de l'Irak" juste après la pleine indépendance déclarée le 19 juin 1961 grâce aux appuis britannique et arabe2,3, suscite l'ire de Saddam Hussein. Une diminution du cours du baril de pétrole brut d'1 seul cent fait perdre 1 milliard de dollars à l'Irak. Or le Koweït, qui restreint l'accès irakien au Golfe Persique et à fortiori à la mer, produit de plus en plus de pétrole et ne respecte même pas ses quotas. L'ultime casus belli arrive lorsque le Koweït est accusé de forer du côté irakien de la frontière entre les deux pays.
Le 25 juillet 1990, Saddam Hussein rencontre l'ambassadeur américain à Bagdad, April Glaspie. Celle-ci, bien au fait de ce qui se prépare ("nous constatons que vous avez amassé des troupes nombreuses à la frontière"), lui laisse entendre que "les États-Unis n'ont pas d'opinion sur les conflits opposants deux pays arabes"4. Le 30 juillet, une réunion de médiation est organisée à Djeddah ; elle échoue5.
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