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L'ère du fascisme

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Par   •  11 Avril 2017  •  Cours  •  4 279 Mots (18 Pages)  •  764 Vues

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L'ère du nationalisme italien 1900-1922 :

De l'età giolittiana à la victoire du fascisme

Introduction

I- L'ère giolitienne

1) Des ouvertures successives

A) Giolitti au centre du jeu

De la gauche hérétique. A connu une première phase dans la carrière politique en 1890 mais accusé de corruption lors de la Grande Crise financière en 1892, que nous raconte Zola, dans son Carnet de voyage, puis il est passé à une autre phase dans sa carrière. Personnage fin et habile, un manouvrier. C'est un Piémontais et cela est important. Il n'a rien avoir avec la génération des fondateurs de l'!italie unifiée. Il n'a pas combattu avec Garibaldi. Ce n'est donc pas un homme d'action. Pendant les années 1860, pendant cette unification politique italienne, il étudiait tranquillement. Il est donc arrivé à la vie politique assez tardivement. Il n'a pas de penchant politique ni de nuance jacobine comme Crispi. Il est par naissance un modéré, fidèle à la monarchie mais pas comme Crispi.

Son projet c'est faire franchir une nouvelle étape au régime politique et réconcilier les masses avec le système parlementaire. Réconcilier l'Italie réelle avec l'Italie légale. C'est la raison pour laquelle la période de 1900 est la période d'une unité et c'est pour laquelle le droit de vote a été généralisé. Giolitti est au centre du jeu. Après la crise de 1898 et 1900, il y a le ministère de Zanardelli (1901-1903) puis ensuite une période avec plusieurs cabinets de Giolitti : 1903-1905, 1906-1909. Puis une période coupée par Luzzatti de 1910-1911 mais Giolitti revient en 1911-1914.

B) Amadouer socialistes et catholiques

Essayer de faire entrer les socialistes dans le jeu politique. En 1913, les socialistes grâce au suffrage universel : 23% des votes et 79% députés contre 41% avec l'Assemblée précédente. C'est une forme qui prend de l'assurrance et au sein de laquele il y a de très importantes dissenssions entre la fraction réformiste modéré prête à réponde aux attentes de Tulitti, Turati et Bisolatti et le courant modérateur mené par Ferri, beaucoup plus intransigeant vis à vis d el'état bourgeois et du système parlementaire.

La stratégie de Giolitti consiste en autre chose à encourager le courant réformiste par des concessions et des réformes aménageant une espèce de protection sociale dans un pays où le statut des travailleurs des industries reste très précaire. La péiode des années 1900 est marquée par une exceptionnelle phase de croissance économique et surtout une phase clé pour l'industrialisation italienne notamment dans l'industrie lourde et la consolidation de la classe ouvrière. Vote de la limitation du temps de travail pour les femmes et les enfants en 1903 (11h pour les femmes et 12h pour les enfants) : intervient dans une Italie qui n'avait pas ce genre de mesure, en 1907 : le repos hebdomadaire (Clémenceau en France), l'obligation de cotiser à une caisse d'assurance maladie et retraite. Tout cela sont des gestes fait par Giolitti à l'égard de la classe ouvrière. De la même manière il susicte en 1902, la création d'un conseil suprême du travail composé d'experts économique, des juristes, etc. Qon rôle est surtout symbolique, un pas en avant vers une forme de mutuelisme patronée par l'Etat et vers une reconnaissance du travail. Giolitti vu également promouvoir la neutralité dans les conflits du travail. Giolitti se montre beaucoup plus modéré que ses prédécesseur. Il ne fait intervenir la police quand dernier recours, lors de violences incontrôlable mais généralement il laisse les paysans se révolter (révoltes qui sont quotidiennes dans l'Italie de 1900). Du côté des organisations de guerre, les réponses face aux gestes de Giolitti sont plutôt favorables. Certains leaders sont favorables : “colaboration de classe”. Les syndicats manifestent le même genre de clivage : la CGL, très proche du parti socialiste italien se montrait favorable à ce dialogue evce le patronat italien et était prête à promouvoir la négociation pour protéger les ouvriers et les aider.

Du côté des catholiques, depuis 1901, c'est le pape Pie X qui a remplacé Léon XIII qui est en place. Il est sur le papier en continuateur de son prédecesseur. Il renouvelle le non-expédit (catholiques ne participent pas à la politique). Mais derrière il se montre pragmatique et encourage des mouvements politiques. Il faudra attendre la Grande Guerre et l'engagement des catholiques pour espérer une réconciliation entre les catholiques et la politique. Mais on voit déjà une formation de l'Union Electorale Catholiques avec à sa tête Gentiloni et qui compte 29 élus au scrutin de 1913. Elle est prête sous-condition d'apporter son soutient aux libéraux soutenant Giolitti. Charte de ses élus catholiques que tous les candidats qui participent aux élections doivent signer (clause : refus du divorce)

C- Le virage du suffrage universel en 1912

C'est un pari dans la mesure que si l'analphabétisme a reculé dans l'Italie unitaire, il est loin d'avoir disparu dans certaines régions où la population est majoritairement majeure. Donc ce suffrage pose problème car cela risque de donner un droit à une population analphabète.

La participation électorale franchi un pallier décisive de 3 millions à 8,5 millions d'hommes adultes qui participent au vote (Cf. Graphique). Le vote est automatiquement ouvert sans aucune condition pour les adultes âgés de plus de 30 ans mais la règle de 1882 demeure valable pour les jeunes de 25-30 ans. La loi de 1912 prévoit des garanti sur le secret du vote qui était loin d'être le cas dans l'Italie d'avant et elle instaure une indemnité qui n'existait pas jusque là et qui favorise ainsi l'émergence d'une classe de politiciens indépendants et d'une baisse.

2) La montée des tensions

A) Blocage de l'ouverture politique

Pas de nouveaux renforts. Réponse négative dans la mesure que Giolitti a de grandes difficultés d'attirer vers lui les nouvelles forces. Si il est plus tolérant envers les catholiques il voit les socialistes reculer et si il essaie de faire entre les socialistes dans la politique, il s'alliène les nationalistes. Durant la guerre de

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