Le Visage Du Fascisme
Documents Gratuits : Le Visage Du Fascisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mimihi • 20 Avril 2013 • 500 Mots (2 Pages) • 1 093 Vues
Helmut Herzfelde -dit John Heartfild- est né a Berlin le 19 juin 1891 et y est mort le 26 avril 1968 à l'age de 77 ans. N'ayant pas eu une enfance facile avec la disparition inexpliqué de ses parents laissant à l'abandon 3 enfant dont Helmut fut l’aînée, en 1905, il commence une formation de libraire et de 1908 à 1911 il entreprend des études d'art appliqué à l'école de Munich. En 1912, il travaille en tant que graphiste publicitaire mais son travail n'est pas suffisant pour vivre alors dans la même année, il fait des études d'art et d'artisanat à l'école de Charlottenbourg. C'est en 1916 qu'il se fait ,officiellement, appelé John Heartfild. C'était un artiste allemand qui fut l'un des premier à utilisé la technique du photomontage. Celle-ci est une technique qui consiste à assembler des photographies par collage, par tirage ou par un logiciel qui donne, à une photo, un aspect différent lorsqu'on y incorpore une (ou plusieurs) parties ou la totalité d'une autre photo, ce qui permet de réaliser des retouches ou des trucages. En 1928, il réalise des photomontages principalement politique contre le régime fascisme de Mussolini et contre le nazisme de Hitler.
Ce photomontage est paru en couverture d'une brochure italienne nommée « L’Italie Enchaînée » à Berlin en 1928. En position centrale, on découvre deux visage en superposition. Une moitié face vivante avec des yeux, cheveux et oreilles qui est le haut de crâne de Mussolini et une autre moitié squelette avec des dents sans lèvre et une cavité nasale. Il s'agit d'une métaphore car Mussolini , sur ce montage, désigne clairement la mort. Répartis aux quatres coins de ce-dernier, on peut y voir des personnages qui semblent se dégager de Mussolini. En haut de l'image, les personnages représentent les soutiens du régime, en haut à gauche, un homme dodu, vêtu d'un chapeau haut de forme et d'un costume représentent la richesse tandis qu'à droite des hommes, certainement catholique, en tenue religieuse représentent le soutient de l’Église Romaine. En bas à gauche, du côté du crâne, plusieurs jeunes hommes sont entassées sur une voiture armés et visiblement en colère, ils représentent l'armée milice de Mussolini -surnommés « Les Chemises Noires » en raison de leurs uniformes- et enfin à droite on distingue les victimes (expulsées, prisonniers...) de cette armée et, plus globalement, de ce régime. Ils sont couchés au sol, enveloppés dans leurs vêtement, qui leur sert apparemment de couverture. Ces vignettes sont qualifiés de métonymies visuelles car elles désignent les dégâts, les actions et les soutiens de ce régime. Chacune d'entre elles représentent un cas particulier. On voit que la tête essaye de s'avancer vers le lecteur, elle est cynique et possède un air moqueur. L'auteur a très probablement essayé de produire un effet de peur pour dissuader les gens de vouloir entré dans ce régime ou pour celle qui y sont déjà d'en sortir. Il veut faire prendre conscience du danger de celui-ci en y représentant « le Chef » d'une manière abstraite et exagéré.
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