Impérialisme et industrialisation
Dissertation : Impérialisme et industrialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nabeshima • 7 Janvier 2022 • Dissertation • 2 403 Mots (10 Pages) • 387 Vues
Industrialisation et impérialisme au XIXe siècle
On entend par développement de l'industrie dans une Nation, le processus socio-économique dont l'objectif principale est faire croître la rentabilité des moyens de production et d'échanges en faisant davantage dépendre la société des progrès techniques et scientifiques tout en renforçant la hiérarchisation organisationnelle de la civilisation. Ainsi, l'industrialisation se démarque par l'urbanisation d'un pays, les domaines professionnels qui se spécifient, la création d'une démarcation net des nouvelles classes sociales par l'écart accru entre les revenus des ménages.
La conjonction de coordination « et » vient ici lier l'industrialisation à l'impérialisme, ce qui est évidemment intimement lié. Pour ce dernier terme, l'impérialisme est une doctrine politique qui à pour finalité l'expansion d'un territoire donné par l’exercice de sa domination sur un pays étranger. Ce pays se réserve alors le droit d'exploiter ses ressources (matérielles et humaines).
Partant donc de ce postulat, l'industrialisation européenne a créé une demande en matière première. Il est vrai, quelque soit les pays principaux du vieux continent vers lesquelles on tourne le regard, chacun est conscient que ses ressources ne seront pas éternelles et que de surcroît, sont déjà limitées. Cette prise de conscience va de fait au mieux influencé, au pire contraindre les deux pays qui nous intéresse tels que la Grande-Bretagne et la France à partir vers l'aventure du colonialisme l'objectif, au final naturel de l'être humain « civilisé » de l'époque de trouver des ressources fossiles dans le désir de garantir la production de biens manufacturés. Biens qui seront après coups ; vendus dans leur colonie, faisant tourner l'économie du cœur impérial. Il y a donc un lien évident entre l'industrialisation et l'impérialisme
C'est dans un contexte de crise économique, en particulier allant 1873 à 1896 avec la grande dépression que l’Europe cherche de nouvelles façon de prospérer. C'est donc dans cette dynamique que, les pays européens en profiteront pour acquérir de nouveau des colonies. Une fois cette tâche accomplie, ils auront la capacités de vendre massivement leurs produits et par la suite augmenter leur production et leur niveau d’industrialisation.
Cette politique impérialiste aura donc un rôle vitale à l'avènement de l'ère industrielle tant sur l'exportation des produits manufacturés venant de la métropole que diplomatique avec la mise en place de nouveaux systèmes de relations ou le prélèvement des matières premières abondante sur le territoire colonisé (dont le symbole le plus évoquant d'une question populaire reste l'Afrique) vers le cœur de l'empire : la métropole.
Afin de poser le raisonnement qui sera le notre tout du long de ce devoir, nous étudierons donc l'impact d'une voracité industrielle dans deux empires aux ressources déjà limitées mais aux résultats conséquent pour leur population qui, les mèneront vers une nécessité de les entretenir par la politique hégémonique de l'impérialisme.
Puis, nous soulignerons le lien entre la volonté de déplacer des populations européenne vers des nouveaux territoires colonisés et l'intime conviction d'une volonté d'une quête civilisatrice suprémaciste dont la domination se justifie par l'infériorité technologique et morale des populations soumises. Enfin, nous mettrons en lumière ce projet européen de partage et de conquêtes par le cas de la conférence de Berlin.
Finalement, nous répondrons à l'interrogation suivante : « Dans quelles mesures, la dépendance du système industriel aux matières premières peu présentes au sein des deux empires majeures d'Europe finira de verrouiller leurs ambitions coloniales déjà motivées par des raisons hégémonique et civilisatrices qui forment l'impérialisme ? »
I) Le début d'une croissance illimitée dans un monde aux ressources finies, l'éternel paradoxe des civilisations industrielles au cœur de la nécessité de garantir la pérennité de leur système face à leurs rivales.
A) Une crise économique dans des sociétés à la démographie exponentielle qui doivent s'étendre. (Partie développée).
C'est à la fin du XIX ème siècle, le 9 mai 1873, que le krach boursier de Vienne met fin à l'illusion d'une croissance économique continue.
En ce temps, le capitalisme qui découle de cette nouvelle industrialisation à déjà connue quelques déboires. Cependant, le choix d'une politique aux salaires extrêmement bas conjuguée au travail des enfants dont la rémunération est bien en deçà de la dignité mais aussi aux innovations technologiques, dans le domaine par exemple métallurgique, causaient de tels accoups, que les crises se voyaient être de très courte durées, toujours contrebalancées par l'accroissement de nouveaux secteurs alors très dynamique et dont l’éthique des employeurs vis à vis de la flexibilité du travail quant leurs employés et leur bien être n'étaient pas vraiment leur priorités. C'est donc jusqu'au milieu des année 1890 que cette crise encore inconnue de part sa nouvelle origine vient faire rage et faire émerger dans l'esprit des politiques de la fin du XIX ème siècle l'envie pressante de s'étendre afin de pallier rapidement à tous ces problèmes en plus de magnifier leur gloire.
Et donc, cette solution de s'étendre va découler sur la volonté affirmée de colonisation. Ainsi, et nous en reparlerons plus en détails, la conférence de Berlin, en 1884, aura pour but le partage de l'Afrique entre les puissances européennes selon des règles bien précises.
Ces empires sont donc contraint de presser, leurs armées, leurs corps expéditionnaire dans une course effrénée à la conquête du moindre territoire libre de toute occupation étrangère.
Il s'agit désormais d'organiser la récupération des ressources exploitable mais aussi de liquider les surplus industriels dans les colonies. La stratégie employée ressemblent à s'y méprendre à notre propre système de mondialisation. Afin d'imager notre propos, nous prendrons l'exemple souvent utilisé du coton cultivé en Inde par des paysans à la rémunération très basse qui sera ensuite modifiés dans les filatures anglaises entre les mains d'autres salariés eux aussi peu coûteux, puis, il sera exportés dans les métropoles industrialisés. Une main-d’œuvre à bas coup pour un bien largement produits.
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