Cours: La croissance lente

Chapitre 1 : La croissance lente

1.1 Les évolutions démographiques

La poussée démographiques commence dès le 9e siècle, et a partir du 11e jusqu’au 13e siècle elle va augmenter de façon très significative. Elle est essentiellement urbaine. La démographie dans les campagnes reste stable et celle dans les villes, à l’origine faible, augmente plus fortement. Avant qu’il y ait une R.I il faut d’abord une révolution agricole, puis révolution démographique. Pour Thomas Malthus, il y avait une corrélation entre démographique et alimentation. Et comme les ressources naturelles sont limitées, il faut freiner la démographie (cycles de Kondratieff…). Mais au Moyen-âge la croissance démographique est bien vu, puisqu’elle implique une croissance agricole.

Une croissance démographique urbaine signifie que ‘tout va bien dans le meilleur des mondes’. Ca veut dire qu’il y une croissance simultanée dans les campagnes ET dans les villes, ce n’est pas un exode rural. En 1328 avec ses 15 millions d’habitants, la France et le pays le plus peuplée de l’Europe Occidentale, grâce à son choix orienté vers l’agriculture. 3 millions d’habitants en Angleterre. En 1348 – 1349, la peste noire va disséminer une bonne partie de la population française et il faudra 150 ans pour retrouver une population équivalente en nombre, ainsi en 1600 la France compte 25 millions d’habitants, bien devant les autres pays d’Europe. A partir du 18e siècle, il y a une rupture définitive de la morbidité, il y a plus de vivants que de morts → la triptile (médecine, la guerre qui s’estompe, plus de famine et d’épidémies). C’est grâce à l’amélioration de la qualité de vie → amélioration de la qualité du travail, les gens produisent de plus en plus. Le facteur démographique joue un rôle essentiel dans la croissance de la révolution industrielle. D’après les faits, on constate une corrélation intime entre démographie et la mise au point de procédés technologiques qui favorisent l’augmentation de la production.

Au Moyen-âge il y a eu beaucoup d’innovations technologiques ; Les évolutions techno les plus marquantes se font au niveau de l’agriculture : les techniques d’assolement, l’invention d’outils tranchant. A l’époque très peu de personne peuvent accéder à ces techniques, réservé aux gens détenant un savoir et de la l’argent (env. 10% de la population). Cette technicité on va la voir dans la mise en œuvre des jardins individuels qui vont nourrir les populations. En France, très tôt on va être bon dans la technique des sols et de l’irrigation. Cette technologie va être très vite orientée vers le textile et va permettre une valorisation de l’artisanat notamment urbain. En France, une prédominance du secteur préindustriel. Les ouvriers vont se spécialiser ce qui va conduire à division du travail. Vers la fin du Moyen-âge on assiste à une transformation majeure, l’industrie lourde (=fabrication d’outils) devient importante. Créer des machines qui vont amener l’eau sur le lieu du travail. Au moyen-âge il y avait de la croissance exponentielle.

1.2 Croissance de la fin du Moyen-âge :

La croissance historique du m-a se différencie de celle de maintenant, basée sur les services alors que celle du m-a était à 100% axée sur l’agriculture. On peut affirmer que la croissance de la fin du m-a s’articule essentiellement autour de l’agriculture. La croissance s’appui sur la régression des contraintes sociales (fin de la féodalité). Jean Jacques Rousseau « l’homme est né libre et partout il est dans les chaines ». Cette émancipation de la féodalité, les gens travaillant désormais à leur compte vont se sentir libres et vont pourvoir gérer leur petite entreprise. C’est au m-a que le marché va être créé, pour les protéger on va créer autour du lieu d’échange, des villes (châteaux forts…). → Prolifération des lieux d’achats. En parallèle de la montée en puissance de l’agriculture on va voir apparaitre des villes (= lieu de vente). Tout va bien dans le meilleur des monde économique jusqu’’à la peste noire (qui vient de l’Asie centrale), une pandémie qui dissémine presque toute la population (50% de la population européenne en 5 ans). Pour se prémunir de la peste : la prière dans un premier temps puis ils se tournent vers des potions, contrepoison : le thériaque (jus de pavot, vipère séchées, opium, un castor primitif…), ils mangeaient également des sécrétions animales (bave de crapaud, sang de vipère…) ou faisaient de saignées.

→ http://www.lefaiseurderipailles.fr/pages/medecine-medievale/la-peste-au-moyen-age.html

Origine de la peste : Asie centrale → Crimée → Sicile, → Genes → Marseille → Venise le point central, stratégique de toute l’Europe.

Conséquences ; augmentation des morts, chute de la main d’œuvre agricole les terres ne sont alors plus travaillée qui deviennent des forêts, retour des animaux → famine. Au-delà de la famine, les gens vont se faire dévorer par les bêtes sauvages, ce qui n’était pas arrivé depuis le début du m-a → Situation à la Léviathan. Les gens qui restent vont coopérer, faire front et menacer les suzerains (chefs de village) pour obtenir ce qu’ils ont besoin : les meilleures terres agricoles. La peste noire a pour élément positif la fin du servage. Pour les gens de l’époque le peuple juif (mais aussi les femmes, les étrangers…) a été la cause de cette pandémie, la seule solution : tuer les coupables.

1475 ; repeuplement de l’Europe. Une embellie économique qui touche l’Europe de l’Ouest. Cet essor économique est surtout valable après la Guerre de Cent Ans. Cela se traduit par l’artisanat, les marchés deviennent des foires internationalement connues et la plus importante est celle de Lyon. La foire de Genève est crée pour concurrencer celle de Lyon. Toutes les grandes villes de France, sauf Paris, vont connaitre un essor. Anvers, en Belgique est la ville la + peuplée et est la plaque tournante de toute l’Europe. Elle est à la pointe de la techno en terme de métallurgie, on va pouvoir séparer l’argent du cuivre de façon chimique, on dit même qu’on va réussir à créer de l’or à partir de rien. Création d’outils plus robuste qui va être utilisé par l’armée avec des armes plus performantes. Cette révolution chimique va permettre de mettre en place des connaissances → invention de l’imprimerie qui est synonyme de connaissances.

La fin du Moyen-âge, après la

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