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Connaissance de la France Contemporaine

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Par   •  16 Mars 2013  •  Cours  •  9 657 Mots (39 Pages)  •  1 466 Vues

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Connaissance de la France Contemporaine :

Contemporain = De 1789 à nos jours (pour la France)

1852-1870 :  Régime Bonapartiste : 2nd Empire  Guerre entre la France et la Prusse (à l’aube de la création de l’Allemagne)

1871-1939 :  3ème république créée par des Monarchistes

1940-1944 : Régime de l’état français (gouvernement de Vichy)

1946-1958 :  4ème république

1958 à nos jours :  5ème république

Depuis le second empire, la France a vécu majoritairement en république.

Le cours sera divisé en 3 grandes parties :

- La France jusqu’en 1914

- La France de 1918 à 1939 : l’entre deux guerres

- La France après 1945

Les périodes de guerre sont très particulières et ne seront pas abordés de la même manière.

Première partie : La France de la seconde moitié du 19ème siècle : 1852 - 1914

3 révolutions : 1789, 1830 et 1848.

A la fin du règne de Louis Philippe, une crise économique financière et politique à été provoquée, en partie, par le maintient du régime électoral censitaire : le pouvoir politique est le monopole de la riche bourgeoisie. Le gouvernement de Louis Philippe hésite beaucoup sur ce point.

En février 1848, les étudiants engagent le mouvement et les ouvriers les rejoignent : manifestation. Les bourgeois qui forment la garde nationale hésitent et refusent de tirer sur la foule. Le 24 février 1848, une nouvelle révolution met fin à la monarchie de juillet.

Le suffrage universel et l’abolition de l’esclavage sont proclamés et ne seront plus remis en cause. Les mesures sociales accroissent les problèmes financiers, et, ajouté à la hausse du chômage, et la dissolution des ateliers nationaux, cela crée une nouvelle révolte en juin 1848 violemment réprimée : c’est une victoire pour la bourgeoisie : le pouvoir revient aux notables.

Louis Napoléon Bonaparte est élu au suffrage universel le 11 décembre 1848.

Chapitre 1 : Le second empire : de 1852 à 1870 :

Louis Napoléon Bonaparte vient à Dijon le 1er juin 1848 et prononce un discours : « la France ne veut ni retour à l’ancien régime, ni laisser d’utopies funestes et impraticables ». Il désire mettre un terme à la révolution et combiner pouvoir fort et suffrage universel (≈ dictatorial)

Article 45 de la constitution de 1848 : « le président de la république est élu pour 4 ans et n’est rééligible qu’après un intervalle de 4 ans »  Louis Napoléon Bonaparte fait un coup d’état le 2 décembre 1851 et devient prince président.

Section une : le retour de l’empire :

Dans la pure tradition de l’an 8 : Louis Napoléon Bonaparte est favorable au suffrage universel, tout en limitant les libertés de vote (par le système des candidats officiels). Les plébiscites deviennent permanents : le gouvernement interroge le peuple quand sa réponse est certaine :

- Le 18 décembre 1851 : coup d’état validé

- Le 21 décembre 1851 : l’empire est validé

De 1852 à 1859, Louis Napoléon Bonaparte possède un pouvoir immense, sans partage, et il est soutenu par la bourgeoisie orléaniste et les milieux des affaires. En 1860, l’opposition des industriels pousse Louis Napoléon Bonaparte à réaliser un empire populaire « d’empire ouvrier ».

I-] L’empire autoritaire : 1852-1859 :

A-) Les libertés suspendues :

Napoléon III hérite d’un arsenal très important de lois et décrets qui datent des régimes précédents : il peut ainsi supprimer la liberté de réunion, d’association, réguler le colportage et la presse.

L’opposition républicaine est stoppée et les opposants sont déportés. Les fonctionnaires doivent alors prêter serment à l’empereur. La puissance des préfets à d’abord été limitée, puis largement augmentée face à leur ralliement à l’empire.

Dans les universités : les profs républicains sont révoqués et des disciplines sont supprimées car jugées dangereuses : histoire, philosophie … etc. Les cafés sont surveillés par le jeu des licences.

La presse est bâillonnée par le décret du 17 février 1752. Le droit de timbre : sur chaque journal, il y avais un timbre officiel : le prix des journaux à fortement augmenté. La presse n’a plus le droit de rendre compte des débats du corps législatif.

Les autorités de police peuvent prononcer des avertissements qui peuvent entraîner la fin du journal. Un délit de presse est institué ; il pèse sur les journalistes qui risquent à tout moment de passer devant le tribunal. La censure (rétablie le 30 décembre 1852) ne touche pas que la presse, mais aussi les ouvrages littéraires (« madame Bovary » et « les fleurs du mal » ont étés interdits).

B-] Le pouvoir personnel et les hommes du régime :

C’est un régime autoritaire, l’état crée un déséquilibre entre les pouvoirs. La constitution du 14 janvier 1852 s’inspire de la charte de 1814.

Les pouvoirs de l’empereur :

Selon l’article 16, l’empereur est le chef de l’état. Il commande les forces terrestres et maritimes, il peut déclarer la guerre, ratifier des traités de paix, d’alliance et de commerce.

Il nomme à tous les emplois, crée des décrets et des règlements qu’il juge nécessaires à l’exécution de la loi. L’empereur est le véritable maître de l’exécutif.

Selon l’article 3, les assemblées (le conseil d’état, le sénat et le corps législatif) ne doivent pas servir de contre poids à l’autorité de l’empereur, mais doivent être de simples exécutants du pouvoir gouvernemental.

Article 8 : « l’empereur à seul l’initiative des lois, il promulgue les lois et les senatus consulte ». L’empereur

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