L’Église a su s'imposer comme l'ordre dominant dans la société médiévale.
Étude de cas : L’Église a su s'imposer comme l'ordre dominant dans la société médiévale.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laura portalier • 7 Mai 2016 • Étude de cas • 801 Mots (4 Pages) • 922 Vues
Entre le XI et le XII siècle, nous savons que l’Église a su s'imposer comme l'ordre dominant dans la société médiévale. Nous allons donc voir ces caractéristiques ci-dessous :
L’Église à tout d'abord organisé la société de l'Occident chrétien et a cherché à s'imposer face à la noblesse.
En organisant la société l’Église la sépare en trois ordres, chacun avec une fonction bien précise.
Adalberon De Laon, Évêque, 11ème siècle, nous explique ces trois différents ordres.
Il y a les Clercs, qui servent à enseigner la foi et baigner les Saints dans l'eau sainte lors du baptême. Ils prient pour les misères du peuples et pour les leurs.
Ensuite, il y a les nobles, ce sont les guerriers et les protecteurs de l’Église et des habitants.
Et pour finir, il y a les serfs, ce sont les travailleurs. En effet ils fournissent nourritures, argents et vêtements aux Clercs et aux chevaliers.
Mais la division fondamentale est celle entre le clergé et les laïcs. La miniature d'un manuscrit de l'abbaye du Mont-Cassin, vers 1087, nous montre bien cette division. Sur cette miniature, on voit trois différents compartiments. Au milieu se trouve la mère Église, elle semble être le pilier qui soutient les murs des différents compartiments et les pousses à sens contraire pour montrer leurs différences. A droite, o, peut voir le clergé, ce sont des hommes entrés aux services de l’Église, ils sont divisés en deux sous-catégories : - le clergé séculier, les clercs qui vivent au contact des fidèles par exemple les curés.
- le clergé régulier, religieux qui vivent en communautés et suivent les règles de l’Église par exemple les moines.
Et à gauche, du côté du diable, il y a les laïcs. Ce sont les Chrétiens qui n'appartiennent pas au clergé comme par exemple les nobles.
Or, jusqu'au 11ème siècle, la noblesse est l'ordre dominant.
Malgré cette domination l’Église affirme son indépendance et sa supériorité face à la noblesse : elle canalise la violence de la noblesse et place celle-ci à son service. Dès le 5ème siècle d'après l'Accord de Verdun sur le Doubs, 1021-1022. L’évêque de l’église de Lyon à établi un pacte avec l'assemblée d'évêque. Le pacte consiste à limité la violence et instaurer des lois pour protéger les Clercs et les laïcs sans armes, contre les éventuelles attaques des chevaliers.
Les nobles, d'après l'évêque Adalberon de Laon et le Pontificale de Guillaume, évêque de Rouen au XIV siècle, sont les guerriers et combattent avec l’Église.
Dans le roman anonyme du début du XIII siècle, Lancelot Graal on voit la soumission de la noblesse par rapport à l’Église, les chevaliers ( donc la noblesse ) ont comme mission d'après le texte de protéger l’Église à qui ils leur est formellement interdit de prendre revanche par les armes et de rendre le mal pour le mal. Ils sont dont obligés de protéger l’Église et ne doivent pas l'attaquer.
En cherchant à pacifier la société médiévale, elle se donne une image de protectrice du peuple face au puissant ; les nobles.
Par ailleurs, l’Église se place au dessus des laïques et en position intermédiaire entre Dieu et les hommes.
Le Pape est fait saint, il ne peut être contesté car son autorité découle de Dieu, un résumé en vingt-sept articles des positions du Pape appelé dictatus papae nous montre que le Pape a tout les droits, il est supérieur au peuple et personne d'autre ne peut faire ce qu'il à le droit de faire.
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