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Mussolini évoque La Violence Dans Un Discours

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Par   •  3 Janvier 2015  •  437 Mots (2 Pages)  •  3 009 Vues

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4. Extraits du discours-fleuve de plus de 2 heures prononcé à Udine par Mussolini devant le Congrès des fascistes du Frioul, le 20 sept. 1922 (à la veille de la “Marche sur Rome”)

«…Ce ne sont pas les programmes de salut qui manquent à l’Italie, ce sont les hommes et la volonté. … Je vous crois tous convaincus de la faiblesse de notre classe politique. La crise de faiblesse subie par l’Etat libéral est amplement prouvée. Nous avons fait une guerre splendide au point de vue de l’héroïsme individuel et collectif. Après avoir été soldats, les Italiens de 1918 étaient devenus guerriers – je vous prie de noter la différence. Mais notre classe politique a mené la guerre comme une affaire d’administration ordinaire. Ces hommes que nous connaissons tous, dont les images physiques sont imprimées dans notre cerveau, nous apparaissent désormais comme dépassés, décatis, comme des déchets, comme des vaincus. …

Les choses sont claires: il s’agit de démolir toute la superstructure démocratico-socialiste. Nous aurons un Etat qui tiendra dans ce simple discours: “L’Etat ne représente pas un parti, l’Etat représente la collectivité nationale, il comprend tout, il est au-dessus de tout, protège tout et se dresse contre quiconque porte atteinte à son imprescriptible souveraineté”. Voilà l’Etat qui doit sortir de Vittorio Veneto (*) …»

«Nous, milices fascistes, devons nous imposer une discipline de fer, autrement nous n’aurions pas le droit de l’imposer à la Nation – or c’est seulement par la discipline de la Nation que l’Italie pourra se faire entendre au milieu des autres nations. La discipline doit être acceptée. Si elle n’est pas acceptée, elle doit être imposée. Nous rejetons le dogme démocratique qui veut que l’on agisse toujours par sermons plus ou moins libéraux: à un moment la discipline doit s’exprimer par un acte de force et de commandement. …

J’en viens maintenant à la violence. La violence n’est pas immorale. La violence est parfois morale. Nous refusons à tous nos ennemis le droit de se lamenter sur notre violence parce que, comparée à la violence commise pendant les tragiques années 1919 et 1920, et à celle exercée par les bolchevistes en Russie, où deux millions de personnes ont été exécutées, deux millions d’autres jetées dans les cachots, notre violence est un jeu d’enfants. D’autre part, notre violence est efficace, parce que, en juillet et août, nous avons obtenu, en quarante-huit heures de violences systématiques et guerrières, ce que nous n’aurions pas obtenu en quarante-huit ans de discours. Donc, quand notre violence résout une situation gangrenée, elle est morale, sacro-sainte, nécessaire. Mais, amis fascistes, notre violence doit avoir un caractère spécifique, fasciste. …»

(*) victoire de novembre 1918

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