Les repas ordinaires et symposion dans la Grèce Antique

MAREC Pierre-Yves 3ème 4

LES REPAS ORDRINAIRES ET SYMPOSION

Les repas ordinaires

A l'époque antique, les Grecs font en général trois repas par jour. Un maigre repas souvent froid est pris le matin (akratismos). Il se compose de pain trempé dans du vin dans lequel on met parfois des fruits pour cacher le goût du vin de mauvaise qualité, de fromage et d’olives.

Mais les plus pauvres devaient souvent se contenter d'une bouille constituée de farine et d'orge. Le midi (ariston), un déjeuner sommaire est servi. Le soir (deipnon) était donc le repas le plus important et le plus consistant de la journée d'un Grec. Chez les plus riches, on trouvait différents aliments plus ou moins luxueux selon leur classe sociale tels que de la viande ou du poisson.

Les repas sont préparés puis servis à table par des esclaves ou la femme et les enfants dans les familles les plus modestes. Seuls quelques riches ont un cuisinier personnel. La vaisselle est souvent en terre cuite et on mange avec les doigts que l’on s’essuie sur du pain. Les hommes ne prennent pas leurs repas avec les femmes. Celles-ci mangent dans le gynécée quand la famille dispose d’un certain niveau de vie ou sinon, elles prennent leurs repas une fois que les hommes ont terminé les leurs.

Les symposions

Les Grecs se retrouvaient aussi lors de banquets où l'on mangeait beaucoup et où le vin coulait à flot. Les tables des citoyens de haut rang n'étaient pas les mêmes que les repas des esclaves ou que ceux des paysans.

Lors d'un banquet, le repas se déroule en 2 parties : la première a pour but de rassasier et la seconde est consacrée aux alcools (vin), cette partie étant aussi appelée « symposion » (littéralement boire ensemble).

Chez les plus riches, avant le repas, on se lavait les mains et les pieds avec de l’eau que les servants versaient d’une aiguière. Les participants étaient allongés sur des banquettes et mangeaient couchés.

On débutait le repas en partageant le pain (sitos) avec les doigts. On passait ensuite aux viandes et aux poissons qui avaient été découpés par un maitre tranchant (daitros d'après Homère).

La première partie du repas se finissait généralement par un peu de fromage et des desserts.

Une fois les tables débarrassées des restes du repas, elles se chargeaient de coupes et de vases. Chacun se préparait en se lavant les mains, se parfumant, s’ornant la tête d’une couronne. La seconde partie du banquet pouvait alors commencer sous la protection de Dionysos. Le vin était mélangé dans de grands cratères à de l’eau dans des proportions discutées entre les convives ou décidées par le « roi du banquet » tiré au sort.

Le symposion ne se résumait pas seulement à boire. Il est un rituel social : les boissons alcoolisées jouent un rôle car elles permettent au groupe aristocratique de se souder dans une étroite association de même que la guerre, la poésie et l'érotisme. Les participants discutent ou jouent à différents jeux.

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