Les civilisations précolombiennes
Mémoire : Les civilisations précolombiennes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lordthiam • 9 Janvier 2019 • Mémoire • 394 Mots (2 Pages) • 494 Vues
La participation des peuples noirs au développement de l’Egypte a été ignorée et méconnue malgré les observations de nombreux historiens et savants depuis des siècles. Ainsi, les relations entre l’Egypte ancienne et l’Afrique noire ont posé de nombreux problèmes à l’histoire. En effet, les rapports qui existent entre l’Egypte et le reste de l’Afrique a longtemps été sujet de nombreux débats. D’après plusieurs chercheurs, la plupart des cas de similitude entre l’Egypte ancienne et l’Afrique noire s’expliqueraient tout simplement par le hasard. D’autres considéraient que certains traits culturels se retrouvaient quasiment dans tous les continents et dans toutes les sociétés. Les auteurs classiques, eux, ont reconnu le caractère africain et nègre de la civilisation égyptienne alors que les anciens égyptiens eux-mêmes s’étaient représentés, bien avant, en Noirs sur un tableau qui représentait justement les différentes races qu’ils connaissaient. Ils ont aussi laissé clairement comprendre à travers leurs textes qu’ils venaient du sud, la terre de leurs ancêtres et de leurs dieux. Le terme qu’ils utilisaient pour se désigner ne laisse plus aucun doute sur leur appartenance raciale : kmt qui signifie « les Noirs ». Sur le plan culturel, l’appartenance de l’Egypte ancienne à la sphère culturelle négro-africaine ne fait pas l’ombre d’un doute. En ce qui concerne la linguistique, tous les chercheurs semblent accepter le fait qu’elle occupe une place importante dans la recherche historique en Afrique. Cheikh Anta Diop, lui, a perçu très tôt l’importance de la linguistique dans la reconstitution du passé et particulièrement dans l’établissement de l’unité culturelle entre l’Egypte ancienne et l’Afrique noire. Dans chacun de ses ouvrages, depuis Nations nègres et Culture, il y a une argumentation linguistique pour assoir l’unité culturelle de l’Afrique. D’autres faits singuliers montrent que l’Egypte était profondément negro africaine : c’est en effet le pulaar, une langue nègre, qui éclaire d’un jour nouveau certaines curiosités égyptiennes. En effet, certains termes et expressions égyptiennes renvoient à ceux utilisés en langue pulaar. Cependant, c’est l’archéologie qui apportera la grande réponse à la question posée par les études africaines. Ainsi, avec la découverte de perles en or de l’Egypte roumaine dans des tombes anciennes à Lusaka, on est obligé de s’incliner devant le verdict de l’archéologie et d’admettre la diffusion de la civilisation égyptienne jusqu’à cette région située au cœur de l’Afrique noire alors qu’avant, la limite était fixée au Nord de la Nubie.
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