Les Nouvelles Conflictualités Fiche 1ere

Chapitre VII – Les nouvelles conflictualités

L'exemple du terrorisme international

Quels sont les formes et les territoires des conflictualités dans le monde depuis 1990 ?

Quel est le rôle des États dans ces nouvelles conflictualités ?

1. Quels sont les formes et les territoires des conflictualités dans le monde depuis 1990 ?

1. La multiplication des guerres intra-étatiques

Depuis la fin de la guerre froide, les conflits internes aux États sont de plus en plus nombreux, notamment dans les pays du Sud. Si la guerre civile est le type de conflit les plus répandu, ses formes sont très diverses :

conflits ethniques (Rwanda)

séparatisme régional fondé sur les nationalités (Tchétchénie, ex-Yougoslavie)

rébellions contre le pouvoir en place (Tunisie, Lybie)

Des populations, incapables de partager un territoire, s'affrontent au nom de revendications identitaires ou politiques qui masquent souvent d'autres motifs comme la lutte pour les richesses du sous-sol (pétrole au Sud-Soudan, diamants au Congo, l'eau du Moyen-Orient..).

Les violences criminelles se sont multipliées en raison d'un accès plus facile au matériel de guerre. Ce sont désormais des bandes armées menées par des « seigneurs de guerre » qui s'affrontent et non des armées.

Elles créent un climat de terreur, les conflits sont guidés par une volonté criminelle et touchent durement les populations. (pillages, prises d'otages, épurations techniques (guerre de Bosnie-Herzégovine), voir génocides (Ranwda en 1994))

2. Le nouveau visage du terrorisme international.

On assiste également à une mondialisation et à une radicalisation du terrorisme depuis les années 1990. Ses mobiles sont variés : politiques (représailles, moyens de pression contre une puissance) mais aussi criminels voir religieux (mouvance islamiste radicale). Les attentats visent désormais à tuer le plus grand nombre et à créer un climat d'insécurité à travers la médiatisation dont ils sont l'objet.

L'attentat du 11 Septembre 2001 constituent un tournant par le nombre de morts, l'importance des dégâts matériels, la grande médiatisation et l'impact sur l'opinion publique.

Ces attentats révèlent l'existence de réseaux terroristes structurés (Al Qaïda) engagés dans un affrontement asymétrique face aux gouvernements établis. Ces mouvements comptent peu de membres et de moyens mais des ramifications à l'échelle mondiale. Ils mènent une guerre déterritorialisée à partir de bases dispersées sur plusieurs continents. Le réseau Al Quaida a ainsi survécu à la perte de son territoire afghan et celle de son chef, Ben Laden.

2. Quel est le rôle des États dans les nouvelles conflictualités ?

1. Le déclin et les mutations des guerres interétatiques

Les conflits armés directs entre États sont en reculs. Ils sont cependant encore présents au Moyen-Orient (Iran-Irak). Plus rares, ces guerres ont également des motivations nouvelles.

Lutte contre le terrorisme => Intervention en Afghanistan (2001).

Dirigé alors par les talibans islamistes, lieu de séjour de Ben Laden. Action soutenue par l'ONU et les tous les alliés des États-Unis. Le régime des talibans tombe, mais Ben L. échappe à la traque, ce qui justifie la poursuite du conflit. Finalement exécuté le 02.05.11 au Pakistan.

Guerre préventive => Irak (2003)

Au motif d'une menace nucléaire de l'Irak (qui se révèle mensongère) GW. Bush décide d'attaquer l'Irak, dirigée par Sadam Hussein. L'opposition de la France (menace de veto) ne permet pas aux EU d’entraîner l'ONU dans son projet. Large réprobation de l'opinion mondiale

D'autres motivations également comme la lutte contre les « États-voyous », le renforcement d'un pouvoir régional, les interventions humanitaires..

Les États riches conduisent des guerres technologiques pour épargner les soldats et atteindre l'objectif « zéro mort ». Pour cela : frappes aériennes,

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