La conquête du pouvoir

Synthèse :

La conquête du pouvoir s’appuie sur la terreur infligée aux ennemis politiques. Cependant le totalitarisme en tant que projet “total” de société, qui exclut tous ceux qui n’entrent pas dans ce projet, implique que le critère devienne social et non plus seulement politique. Les individus considérés comme ne pouvant pas s’intégrer dans la communauté nationale sont des cibles privilégiées.

Par exemple, en URSS, la dictature permet a la classe ouvrière d'anéantir la bourgeoisie, les koulaks que le pouvoir soviétique considère comme des ennemies du régime qui freinent la collectivisation. Des sous-hommes qui doivent être éliminés par tous les moyens. Un homme nouveau apparaît donc, l’ouvrier ou le kolkhozien qui est totalement impliqué dans la création d’une société communiste (kolkhoze: coopératives agricoles ou la terre et les moyens d'exploitation sont mis en commun).

L'Allemagne quant à elle est fondée sur la lutte des races : la race aryenne censée incarner la civilisation, doit éliminer ou écarter les races jugées inférieures. Pour le régime fasciste, les juifs ne sont pas assimilables aux aryens car ils sont bien trop éloignés des races européennes.

Cette exclusion est d’autant plus notable en Allemagne, ou les juifs sont sous le joug de nombreuses interdictions (lois raciales de Nuremberg de 1935) : professions limitées, de même que les mariages ou le conjoints et interdiction d’arborer les couleurs du Reich. Les discours racistes se manifestent donc par des textes juridiques. L’Allemagne nazie veut instaurer une société débarrassée de ces éléments racialement impurs.

En effet, les régimes totalitaires se définissent selon des races et s’appuient sur leur idéologie en désignant des groupes entiers comme des ennemis de la nouvelle communauté nationale.

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