La cité de Londres
Commentaire d'oeuvre : La cité de Londres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alana45 • 15 Mars 2015 • Commentaire d'oeuvre • 454 Mots (2 Pages) • 651 Vues
Le premier maire de Londres apparaît en 1192 en la personne d’un drapier, Henry Fitz-Ailwin, en même temps que le statut communal octroyé par Jean sans Terre.
Mais c'est en 1319 qu'une charte signée par Édouard II consacre l'autonomie de la Cité et le rôle prépondérant des guildes (plus tards « vénérables compagnies »)2 dans son administration.
Depuis cette époque, l'organisation municipale de la Cité gravite toujours autour de la corporation de la Cité de Londres (Common Council) comprenant le Lord-maire (Lord Mayor), des 25 échevins (le Court of Aldermen) élus à vie à raison d'un par Wards (quartier) et des 150 conseillers (le Court of Common Council) élus annuellement (représentant les 110 vénérables compagnies répertoriées dans la Cité).
Le Lord-maire (terme apparaissant dès 1414 et devenant usuel après 1545) qui incarne les libertés acquises par les bourgeois, est élu traditionnellement chaque année au Guildhall (l'hôtel de ville de la Cité), le 29 septembre (jour de Saint-Michel) par les Aldermen et par les Sheriffs (qui sont eux élus le 24 juin précédent par les anciennes corporations). Quelques semaines après son élection, le deuxième samedi de novembre, celui-ci doit se rendre en « grande pompe » au palais de Westminster pour recevoir, par l'intermédiaire du Lord chancelier, l'agrément du souverain britannique. Ce traditionnel défilé civique (« le Lord Mayor's Show » ) est l'un des événements plus populaires à Londres3.
Investi de sa charge, le Lord-maire préside le « bureau de la Cité » composé de deux shérifs, d'un chambellan et de divers échevins. Ce bureau a notamment les responsabilités de la police, des écoles, des marchés et de la voirie de la Cité, ainsi que des services d'hygiène du port et des ponts franchissant la Tamise au niveau de son territoire (particulièrement les ponts « de Londres », « de la Tour », « de Southwark » et « de Blackfriars »).
la Cité, dont l'emblème est le griffon, comprend en son sein deux enclaves (Inner Temple et Middle Temple) qui ne sont pas administrées par les autorités du Lord-maire. En revanche, celles-ci régissent certains parcs se trouvant hors de son territoire.
Au début du XXIe siècle, c'est un grand quartier d'affaires européen. Il concentre les sièges sociaux de nombreuses banques, compagnies d'assurance et grandes entreprises multinationales. Avec sa bourse, c'est également la première place financière1 au monde devant New York et Tokyo.
Même si la Cité conserve de prestigieux monuments londoniens, comme la cathédrale Saint-Paul, on la reconnaît aujourd'hui grâce aux gratte-ciel qui ont été construits ces dernières années, ceux-ci écrasant quelques immeubles anciens rescapés des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, dont le Gerkin. De nombreuses autres de ces tours qui sont actuellement en projet vont largement contribuer à modifier l'aspect architectural du lieu dans les prochaines années.
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