Etude de cas: Affaire Dreyfus.
Analyse sectorielle : Etude de cas: Affaire Dreyfus.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lololo24780 • 8 Mai 2015 • Analyse sectorielle • 509 Mots (3 Pages) • 1 005 Vues
1) Cette scène se passe dans la cour de l'école militaire à Paris. Un officier brise en deux le sabre du capitaine Dreyfus symbolisant ainsi sa dégradation suite à sa condamnation pour avoir livrer des renseignements militaires à l'Allemagne.
2) Les arguments des partisans de la révision du procès sont :
- Les irrégularités commises lors du déroulement du procès du capitaine Dreyfus.
- Les mystères qui ont entourés du commandant Esterhazy.
- Les procédés peu orthodoxes d'informations militaires employés par l'armée.
Les arguments des adversaires de la révision du procès sont :
- La grandeur de l'armée
- La sauvegarde de la sécurité nationale
3) La caricature montre la division de l'opinion car il y a deux images opposées, au début tout le monde discute en exposant les différents arguments et cela se finit par une bagarre généralisée.
4) On peut dire que les antidreyfusards étaient antisémites car ils haïssaient les juifs, ils n'hésitaient pas à des actions violentes telles que le fait de casser avec leurs cannes et leurs gourdins les volets des magasins juifs ou de s'attaquer physiquement à des élèves d'origine juive.
5) Il a fallu douze ans pour que l'innocence de Dreyfus soit reconnue par la justice au travers d'un arrêt rendu par la Cour de Cassation le 13 juillet 1906.
6) En 1894, un capitaine de l'armée est accusé à tort d'avoir livré des renseignements militaires à l'Allemagne et condamné à la déportation à l'île du Diable. Il s'agit d 'Alfred Dreyfus, né en 1859 dans une famille juive à Mulhouse. A partir de 1898, l'histoire du capitaine devient une affaire politique sur fond d'antisémitisme, divisant la société en deux camps et fragilisant la République. L'affaire devient l'Affaire notamment avec la parution le 13 janvier 1898 dans le journal l'Aurore d'une lettre ouverte « j'accuse »au Président de la République par Emile Zola qui transformait l'affaire d'espionnage en crise politique. L'affaire Dreyfus divisa la société française en deux camps passionnés qui s'affrontèrent à travers presse, meetings et agitation de rue. Composé au départ d'une minorité d'«intellectuels» (le terme se popularisa à cette époque), le parti «dreyfusard», dénonçant l'alliance du cléricalisme et du pouvoir militaire, réclamait la révision du procès au nom de la justice et du droit en s'appuyant sur la Ligue des droits de l'homme, fondée en 1898. Ce groupe de dreyfusards s'élargit progressivement aux antimilitaristes, aux radicaux et aux socialistes avec Jean Jaurès. En face, les «antidreyfusards» demandaient qu'on ne contestât pas la sentence pour ne pas affaiblir la confiance en l'armée face à l'Allemagne, au nom de la raison d'État et de la patrie. Paul Déroulède et la Ligue de la patrie française agitèrent la menace de coup d'État, dans un climat d'antisémitisme violent qui s'exprima
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