Affaire Dreyfus.

Questions sur documents :

DOC.2 a. Le sentiment national est lié à un passé commun et au présent car il nous ait transmit par notre famille dès notre plus jeune âge, nous avons donc par la suite la volonté de garder cet héritage tout au long de notre vie.

b. Selon Ernest Renan, l’amour de la patrie s’explique par de nombreux efforts, sacrifices et dénouements fournies par l’humanité, c’est l’exemple des héros du passé qui se sont sacrifiés.

DOC.4 a. Les cas qui révèlent du droit du sol sont : les cas numéros 2, 3, 4 et celui qui révèle du droit du sang est le cas numéro 1.

b. La nation républicaine n’apparaît pas comme un groupe fermé car toute personne né en France et souhaitant vivre en France dans le respect des lois républicaines y est le bienvenue.

Le régime républicain est un régime ouvert. La nationalité française s’obtient par double droit du sang et du sol mais la nation n’est pas un groupe fermé et un étranger peut aussi devenir français par naturalisation. Tout individu doit se plier aux lois de la république pour obtenir et conserver la nationalité française, dans le cas contraire on peut être déchu de sa nationalité. La nation (voir définition photocopie) s’appuie sur un passé commun, une culture commune qui participe à la cohésion des nationaux mais c’est aussi un projet commun, la nation républicaine est définie par des lois mais elle est en construction car démocratique.

2)… et son extension

Cependant, la politique coloniale de la France étant le territoire de la république, la république ne s’étend pas à tous ces territoires. Le statut de national est refusé aux ressortissants des colonies qui ne révèlent pas du droit du sang. On parle d’indigènes, ceux qui ont des droits limités et inférieurs à ceux des français. Ces indigènes ont cependant le droit d’espérer une assimilation lente et progressive.

3) L’attachement à la République

Cet attachement se fait par une omniprésence des symboles : drapeau bleu, blanc, rouge, et Marianne. Marianne qui représente autant la république que la liberté. Avec son bonnet phrygien et les attributs qui l’entoure selon ce que l’on veut montrer. Marianne est présente sur les timbres, la monnaie, dans les mairies, dans les écoles, sur les places, actes officiels.

III. Des crises

1) L’affaire Dreyfus et la laïcité

Questions

Un innocent au bagne (doc.4)

3. Les éléments nouveaux qui apparaissent pour la défense de Dreyfus sont : l’apparition de nouvelles preuves : l’écriture d’un commandant de l’armée française « Walsin-Esterhazy » qui est exactement pareille que celle de la pièce qui a fait condamner Dreyfus. La similitude d’écriture avec celle de la pièce Dreyfus a éclaté car Walsin a été pris sur une autre affaire d’espionnage.

4. Ces pièces ont été découvertes lors d’une autre enquête en 1896 par le colonel Picquart qui sera muté pour étouffer l’affaire, cela montre que l’enquête qui a permit de condamner Dreyfus a été bâclé.

Une affaire politique (doc. 5)

5. L’erreur judiciaire commence à atteindre le grand public par la presse dans la lettre au président de la République « J’Accuse… ! » d’Emile Zola dans l’aurore dirigé par Clemenceau ou par les séries d’articles de Jean Jaurès dans L’Humanité.

6. Le texte d’Emile Zola insiste sur les antidreyfusards.

Pour ou contre Dreyfus (doc. 6 à 8)

7. Dreyfus est accusé par les antidreyfusards et défendu par les dreyfusards.

8. Le camp des dreyfusards comportant Emile Zola, Jean Jaurès (socialiste) qui fonde le quotidien L’Humanité, Georges Clemenceau (radical) travaillait pour le journal l’Aurore, s’appuie sur les valeurs comme la Ligue des Droits de l’Homme et l’Egalité des droits au procès équitable.

Le camp des antidreyfusards comportant Maurice Barrès (romancier, boulangiste), du Paty de Clam (officier d’Etat major qui a mené la 1ère enquête), le General billot (a commandité

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