Dignité de tous, le respect de l'autre
Dissertations Gratuits : Dignité de tous, le respect de l'autre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mylaurakim • 16 Juin 2012 • 365 Mots (2 Pages) • 1 436 Vues
Document 6 : La Règle d'Or et l'Impératif Catégorique
Lorsqu'on parle du respect de l'autre et de la dignité de l'être humain, on fait fréquemment référence à « la règle d'Or » présentée comme le fondement d'une morale à visée universaliste, c'est-à-dire une morale qui n'exclut personne, ni race ni classe, ni toi ni moi. « La règle d'Or » constitue en quelque sorte un socle commun sur lequel sont fondées la dignité et l'égalité des êtres humains.
Voici quelques versions de cette règle dont les traces écrites s'étalent dans le temps et parmi les cultures différentes :
« Voici certainement la maxime d'amour : ne pas faire aux autres ce que l'on ne veut pas qu'ils vous fassent. »
Confucianisme : Analectes, XV, 23
« Nul n'est croyant s'il ne désire pour son frère ce qu'il désire pour lui-même. »
Islam : Sunnah
« Considère que ton voisin gagne ton pain et que ton voisin perd ce que tu perds. »
Taoïsme : T'ai Shang Kan Ying,Pien
« La nature seule est bonne, qui s'exprime pour ne pas faire à autrui ce qui ne serait pas bon pour elle. »
Mazdéisme : Dadistan /l /Dinik,94,5
« Ainsi tout ce que vous désirez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-même pour eux : voilà la loi et les prophètes. »
Christianisme : Mt 7,12 ou Lc 6,31
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Judaïsme : Lv 19,18 et Christianisme : Mt. 22,39
« Ce que tu tiens pour haïssable, ne le fais pas à ton prochain. C'est là toute la Loi ; le reste n'est que commentaire. »
Judaïsme : Talmud, XXXI a
« Telle est la somme du devoir : ne fais pas aux autres ce qui à toi te ferait mal. »
Hindouisme : Mahabarata, V
« Ne blesse pas autrui de la même manière qui te blesserait. »
Bouddhisme : Udana Varga, V, 18
On retrouve cette dimension universaliste dans ces deux formulations de l'impératif catégorique du philosophe Emmanuel Kant (1724-1804) :
« Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen. »
« Agis toujours de telle sorte que tu puisses ériger la maxime de ton action en loi universelle de la nature. »²
C'est donc l'universalité qui constitue le fondement de l'éthique ou de la règle
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