Comparaison Entre la Ville Commune Et Ville Consulat
Rapports de Stage : Comparaison Entre la Ville Commune Et Ville Consulat. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar momop33 • 11 Avril 2013 • 289 Mots (2 Pages) • 1 238 Vues
La nouvelle conjoncture économique, qui se déploie à partir du XIIème siècle, n’a pas seulement transformé les relations entre les seigneurs et leurs dépendants (c'est-à-dire leurs vassaux et leurs sujets roturiers), mais elle a aussi suscité la renaissance de nouvelles structures sociales, juridiques, et économiques, qui viennent s’opposer au pouvoir seigneurial. En effet, le XIIème siècle est marqué par un renouveau urbain et la renaissance des villes dont l’essor est facilité par la croissance démographique, le renouveau des échanges et de l’artisanat.
Ainsi, le contenu des statuts municipaux, inscrits dans les chartes urbaines, permet de distinguer deux types de villes. Certaines, appelées villes de franchises ou villes franches, restent sous la dépendance de leur seigneur tout en obtenant certaines garanties, tandis que d’autres, appelées communes dans le Nord et consulats dans le Midi, vont constituer de véritables formations plus ou moins autonomes vis-à-vis du pouvoir seigneurial. Notre étude portera alors sur la comparaison entre ses deux sortes de villes indépendantes qui apparaissent dans la seconde partie du Moyen-âge.
Depuis les grandes invasions germaniques du Vème siècle, et jusqu’à la fin du XIème siècle, la vie est essentiellement rurale. Les villes, qui sont en générale actives à l’époque Gallo-romaine, sont en pleine régression. Ainsi, quand le régime seigneurial se développe, il s’empare de tout, y compris du territoire jadis urbain. Par conséquent, au début de la féodalité, il n’y a aucune différence juridique ou sociale entre habitants de la campagne et habitants des villes puisque les uns et les autres sont régis par le même système. De ce fait, les villes sont à l’époque de simples agglomérations où le pouvoir seigneurial s’étend comme sur la campagne. La population qui y vit n’est en rien distinguée du reste de la seigneurie :
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