Systèmes climatiques, Namibie et rio de janeiro, Arica et La réunion

Exercice 1

Les stations climatiques de Swakopmund et de Rio de Janeiro, qui se situent presque à la même latitude, sont climatiquement très différentes.

La première station climatique, celle de Swakopmund en Namibie, de latitude 22°Sud, présente une température moyenne de 15°C avec une amplitude thermique annuelle de 5°C. Nous observons aussi qu’une saisonnalité thermique est présente, de juillet à novembre les températures ne dépassant pas les 15°C. De plus, la station connait une aridité permanente avec pluviométrie annuelle quasiment nulle, qui tourne en moyenne autour de 1mm. Nous sommes donc dans un climat désertique doux. La seconde station, celle de Rio de Janeiro au Brésil et de latitude 23°Sud, présente des températures et une pluviométrie plus élevées. En effet, la température moyenne est d’environ 23°C avec une amplitude thermique annuelle de 6°C. La pluviométrie, elle, atteint son maximum en décembre avec 137mm, et de mai à octobre baisse progressivement jusqu’à 44mm. Il y a donc une saisonnalité thermique et pluviométrique, avec une saison relativement fraîche de mai à octobre, et une saison chaude et humide de décembre à mars. Nous pouvons donc dire que nous sommes dans un climat tropical à saison alternée.

Les températures fraiches et l’aridité de la première station sont dues à un courant froid, le Benguela qui remonte la cote vers le Nord. Celui-ci provient des eaux profondes car la force de Coriolis, en déviant les alizées vers les nord-ouest, repousse de même les eaux chaudes de surface. Le Benguela refroidit donc l’air ce qui maintient un anticyclone quasiment permanent, qui empêche les précipitations et forme, par la condensation de la vapeur d’eau en suspension, un brouillard. Les températures chaudes et la forte pluviométrie de la seconde station climatique sont, elles, les conséquences de plusieurs facteurs. La station est traversée par les alizés, masses d’air chaudes et humides venant de l’est et ayant traversées l’océan Atlantique sud, et est longée par un courant marin chaud venant de l’équateur. Ensemble ces deux éléments sont cause d’une ascendance d’air chaud ce qui forme des dépressions, qui entrainent à leur tour des précipitations. La végétation est donc abondante, l’albédo faible, et la température élevée. De plus, du fait de la situation de la station en zone intertropicale, l’angle d’incidence des rayons solaires est élevé, tout comme son bilan radiatif. Ces différences de climat s’expliquent donc par le fait que les deux stations climatiques aux latitudes intertropicales soient sur des façades océaniques opposées.

Exercice 2

Le diagramme ombrométrique de la ville d’Arica au Chili se caractérise par des températures annuelles douces allant de 15°C à 22°C, et en moyenne de 18,7°C, et par une pluviométrie quasiment nulle dont la moyenne annuelle est de 1mm. Les précipitations sont plus fréquentes en juillet, mois où les températures sont les plus basses, une saisonnalité thermique est aussi présente. Nous pouvons dire que la ville connait un climat désertique doux.

Les trois grands facteurs qui régissent le climat de cette région, sont : un courant marin froid, le relief de la région, et un fort albédo.

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