Sociétés et environnements: des équilibres fragiles
Cours : Sociétés et environnements: des équilibres fragiles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LANOUILLE1006 • 4 Mars 2022 • Cours • 1 671 Mots (7 Pages) • 844 Vues
Géographie-Thème 1-Sociétés et environnements: des équilibres fragiles
Problématique: quelles sont les relations entre les sociétés et leurs environnements naturels dans le contexte du changement global, du développement et des mutations démographiques?
I. Les sociétés face aux risques et à la gestion des ressource
Comment les sociétés gèrent-elles l’exposition aux risques et la gestion de ressources sous pression?
Cartes repères p.12-13
QUESTIONS
1.Quels sont les principaux foyers de peuplement dans le monde?
2.Quelles sont les régions les moins peuplées?
3.Y a-t-il un lien entre densité de population et de milieu naturel?
RÉPONSES
1.À l’échelle mondiale, on distingue des foyers de peuplement (= des régions où la population est très dense et très nombreuse):
3 principaux (l’Asie de l’Est, l’Asie du Sud et Europe de l’Ouest) et 3 secondaires (Nord-Est des États-Unis, Sud-Est du Brésil et golfe de Guinée)
2.Les régions les moins peuplées sont les régions les plus froides (l’Antarctique, la Sibérie, Grand Nord Canadien), les plus sèches (ex.: désert du Sahara, centre de l’Australie, désert de Gobi) ou avec des conditions naturelles très contraignantes (ex.: Himalaya, la Forêt Amazonienne…).
3.Les faibles concentration de population peuvent s’expliquer par les contraintes naturelles (relief, climat…), mais les fortes densités sont liées à d’autres facteurs (historiques, économiques…).
1. Étude de cas: la forêt amazonienne, un environnement fragile soumis aux pressions et aux risques
Documents p. 24 à 27 → Questions 1 à 5 p.25
1. La forêt amazonienne est un écosystème exceptionnel:
- Plus grande forêt équatoriale du monde (= 12X France)
- Réserve d’eau douce liquide (= 20% du total mondial)
- Grande biodiversité
- Très grande diversité culturelle (avec présence de tribus)
- Beaucoup de ressources naturelles
2. La pression humaine:
- exploitation des ressources →bois
→minerais
→or
→pétrole
- Diminution de la forêt, augmentation de l’occupation humaine
2: Étude de cas: les Alpes
Documents p.28 à 31 (Questions 1 à 4 p.29)
1. Les Alpes sont valorisées dans 3 domaines principaux:
- l’industrie (dans le fond des vallées)
- les transports (ferroviaires et routiers) en raison de leur situation de carrefour européen
- le tourisme, en particulier les sports d’hiver (sur les pentes)
Les pentes et les sommets, longtemps délaissés, sont valorisés par le tourisme depuis les années 1960.
2. Le réchauffement climatique entraîne un recul des glaciers (diminution de l’intérêt touristique) et une baisse de l’enneigement (impact sur les sports d’hiver). Il entraîne aussi une baisse des ressources en eau (impact sur l’industrie).
3. Les activités humaines pratiquées avec excès ont un impact négatif sur le milieu:
- industrie+transports → pollution atmosphérique
-tourisme → artificialisation des sols, atteintes à la biodiversité, problème des déchets, pollution due à l’enseignement artificiel.
4.Phénomène d’inversion thermique une couche d’air chaud en altitude empêche la pollution des vallées (industrie + transports) de s’évacuer: elle reste donc concentrée dans les fonds de la vallée.
Lire les docs p.30 + compléter la carte (p.31)
synthèse:
1. Les sociétés face aux risques
Quel types de risques pèsent sur les sociétés et comment y font-elle face?
a) Les différents types de risques
Documents: cartes p.32 et 34
- Des risques de nature diverse
- Un risque est la potentialité d’une catastrophe. Il résulte d’une combinaison entre un aléa (un événement naturel ou technologique pouvant menacer une population) et des enjeux (humains ou matériels)
- On peut donc distinguer des risques naturels (tempêtes, inondation, séismes, éruptions volcaniques, etc.) et des risques technologique (ex.: explosions chimiques).
- Toutefois, beaucoup de risques sont combinés: un aléa naturel peut provoquer une catastrophe technologique, comme Fukushima en 2011 où un tsunami a provoqué un accident nucléaire
- Des risques scientifiques à certains milieux
- Certains risques sont globaux, c’est-à-dire qu’ils concernent l’ensemble de la planète. C’est le cas du changement climatique global.
- D’autres menacent des milieux spécifiques. Les cyclones concernent surtout les zones tropicales, les séismes touchent surtout les régions situées à la rencontre des plaques, etc.
- Les risques technologiques sont plus nombreux en milieu urbain ou industrialisé
-Des catastrophes aux impacts variables
- Une catastrophe est la réalisation d’un risque, avec des effets humains et/ou matériels. Elles restent relativement rare mais en augmentation.
- L’impact des catastrophes varie beaucoup selon le niveau de développement par ex un séisme de même intensité ferra généralement plus de victime et de dégâts dans un pays pauvre que dans un pays riche.
- Les effets des catastrophes peuvent être immédiats mais aussi différés, par ex. pour les dérèglement climatiques ou les accidents nucléaires.
b) La gestion des risques majeurs et globaux
documents: cartes 1p.46, carte p.49
Une vulnérabilité plus importante dans les PVD (PVD= pays en voie de développement)
- Les nombres de victimes de catastrophes et en augmentation depuis un demi-siècle. Cela est dû à des densités de population plus élevées dans des zones à risque.
- Mais cela dépend surtout du niveau de développement: les pays les moins développés sont les plus fragiles
Une meilleure gestion des risques dans les pays développés
- La protection face aux risques passe d’abord par une meilleure prévision, par ex. dans le domaine de la météorologie. Mais beaucoup d’aléa restent quasiment imprévisibles.
- Cela se fait ensuite et surtout par la prévention: constructions adaptées, information des populations, aménagements de certains espaces fragile…
- Dans les pays développés, le risque est de plus en plus intégré dans les politiques d’aménagement , pour l’implantation de sites industriels ou pour autoriser des constructions. La situation est plus compliquée dans les PVD.
Des tentative de gestion commune des risques globaux
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