Sociétés et environnement : des équilibres fragiles... dans le monde.
Cours : Sociétés et environnement : des équilibres fragiles... dans le monde.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lesetoiles • 30 Novembre 2022 • Cours • 472 Mots (2 Pages) • 413 Vues
Thème 1 : sociétés et environnement : des équilibres fragiles… dans le monde.
1/ Les sociétés face aux risques.
Aléa : événement d’origine naturelle, technologique ou sanitaire : potentiel danger.
Risque : danger affectant une société.
Un aléa ne devient un risque que s’il menace une population.
A_ Risques nombreux et accentués par les activités humaines.
- Des risques de plus en plus diversifiés.
Risques naturels : inondations, sécheresse
Risques anthropiques (créés par l’Homme) : risques sanitaires, risques technologiques.
- Des espaces plus exposés.
Les régions les plus soumises aux risques : littoraux (Asie du sud-est, Méditerranée,
Caraïbes).
Ce sont les régions de forte densité, pauvres ou en développement.
- Le réchauffement climatique augmente les risques.
Exemples de risques accentués :
La fonte des glaciers, qui entraîne d’importantes inondations.
La montée du niveau des océans, qui entraîne la salinisation des sols.
La population est obligée de s’adapter, de trouver des solutions (ex : au Bangladesh, la
culture du riz a été transformé en élevage de crevettes).
B_ Des espaces plus ou moins vulnérables.
Espace vulnérable : espace qui peut connaître de forts dommages humains et matériels en
en cas de réalisation des risques.
- Selon la densité de population.
Les zones de forte densité (littoraux et grandes métropoles : Asie du sud-est) sont les
espaces les plus soumis aux aléas. Ce sont donc des espaces très vulnérables.
- Selon le niveau de développement.
Les pays les plus pauvres sont les plus vulnérables.
Exemple : séisme à Haïti, 200 000 morts et autant de blessés : bilan humain très lourd, dû
à plusieurs facteurs :
Manque de moyens de prévention (prévenir, préparer la population, normes de
construction).
Moyens d’évacuation et de secours insuffisants voire inexistants.
Des problèmes qui s’accumulent (épidémies, manque d’eau potable, famine).
En plus de cela, la reconstruction est très lente, elle dépend des aides internationales.
L’absence de ces moyens est due à un manque de moyens financiers.
Les pays riches peuvent faire face aux risques.
Moyens financiers investis à long terme.
Moyens de prévention, d’information, d’alerte.
Moyens d’organisation collective.
Moyens logistiques et technologiques pour la rapidité des secours.
La reconstruction est rapide : présence d’assurances privées et d’aides de l’État.
Les pays riches sont les pays du nord : le nombre de victimes est faible, le bilan est surtout
matériel.
Cependant, les pays riches sont limités : le coût financier augmente avec le réchauffement
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