Quelles pressions sur les ressources aux États-Unis ?
Dissertation : Quelles pressions sur les ressources aux États-Unis ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Louiioi • 1 Juin 2022 • Dissertation • 5 382 Mots (22 Pages) • 330 Vues
Quelles pressions sur les ressources aux États-Unis ?
Les États-Unis disposent de ressources naturelles considérables : 10 % de la production pétrolière mondiale (3e rang), 22 % du gaz naturel (2e rang). Ils sont le premier producteur mondial d'hydrocarbures, pétrole et gaz mélangés, devant la Russie et l'Arabie saoudite. Ils figurent, également, parmi les premiers producteurs mondiaux de lignite, d'or, de plomb, de zinc et d'argent. Ils consomment, en outre, 30 % de l'électricité nucléaire produite dans le monde (1er rang) et plus généralement un quart de l'énergie mondiale. La société états-unienne met en évidence la capacité productiviste de celle-ci. Le terme “ressource” désigne d’abord la mise en valeur d’un capital, dit naturel ou encore matériel , exploité par une société dans le but de créer des richesses. Le terme de “ressource” a ensuite été étendu à des biens immatériels, les capitaux avec les ressources financières notamment et les “ressources humaines”. La question de la mise en valeur des ressources et de leur utilisation est liée à leur propre nature. Les ressources prennent différentes formes, en fonction de leur répartition spatiale, de leur accessibilité, de la demande et des flux. La géographie des ressources aborde surtout les jeux d'acteurs et l'analyse des conflits liés à leur exploitation au sein d’un même espace. Toutes les ressources répondent aux besoins des sociétés, le terme même de ressource répond à une utilisation qui tend à être exploitée par les sociétés. Chaque ressource demande un processus de transformation, ainsi les ressources sont multiples et connaissent une dématérialisation, qui passe de ressource naturelle aux ressources humaines. Elle est une fonction nourricière et à la base des fondements des interactions entre les acteurs. Le ressource est souvent considérée comme la matière première à pouvoir être exploitée mais c’est en fait une pure création des acteurs, tout peut tendre à devenir une ressource tant qu'il y a une mise en valeur du capital de l’objet. Dans une logique consumériste et exportatrice qui est celle des états unis, la ressource est un gisement à exploiter. Il y a une de l’extractivisme des ressources, c’est à dire exploité jusqu’à ce qu’il n’y ai plus de ressource et repartir faire le même processus ailleurs. Mais il y a aussi des acteurs qui essaient de s'inscrire dans des logique plus durable ; l’exploitation durable des ressources, permettant leur renouvellement. On voit que dans la manière d’exploiter et d’aborder les ressources il y a des acteurs différents, ce qui amène à des créations d’espace de tension avec des conflits d’acteur. En effet il faut rappeler que la chaîne des acteurs se définit de cette manière là : les acteurs ont des intentionnalités qui débouchés sur des stratégies et l’utilisations d’outils spécifique au motivation variable qui produisants de l’espace. Dans une société, l’espace n’est jamais neutre et le bâtit et l’exploitation sont toujours le résultat de multiplication d'interaction entre les acteurs, des acteurs qui utilisent le lobbying comme instrument de conquête à l’heure d’une mise en réseau des interactions, le publique mondial est aussi impliqué et joue un rôle majeur dans l'exploitation des ressources. Il faut aussi intégrer les logiques “naturelle” dit géo spatiale qui qui sont à disposer dans notre réflexion comme étant "incontrôlé" par les sociétés. Quelles espaces tend à fabriquer une société ultra-capitaliste face à l'exploitation des ressources ? Quels sont les dommages sociaux de ces pressions ? Quels sont les acteurs qui influencent ces pressions? Comment la société états-unienne gère-t-elle les risques imposés par les acteurs économiques? Y- a t'il une dépressurisation possible face à la puissance des grands acteurs économiques. Quelles pressions sur les ressources aux États-Unis ? I) Il faut d’abord comprendre que la société états-unienne est inscrite dans un espace mondial organisé par une capitalisation des ressources et d’une dématérialisation des flux,
cette logique productiviste est organisée par une exploitation des ressources efficaces basés sur une industrialisation massive. II) Les espaces “des ressources” sont marqués par de profondes inégalités socio-spatiale légitimité qui sont aussi emprise à des contraintes géographique forte qui présentent des gestions des risques différentes. III) Ces inégalités de plus en plus présentes par la mise en réseau des sociétés influent sur la complexification de l’exploitation des ressources liée à des nouveaux enjeux mondiaux et régionaux.
La société états-unienne est avant une société qui à installé la mondialisation aux cœurs de ces interactions et au cœur de sa production géo-spatiale. L’exploitation des ressources répond à une logique américano-centrée (puisque les EUA fabriquent l’espace mondial et le mode de consommation mondial par leur soft power), consumériste et capitaliste qui s’organise depuis l’apparition de la NDIT, en passant par une dématérialisation des flux ( capitalisation) et une logique d’industrie ultra productiviste. Ces productions massives répondent à une logique d’hyper consommation très états-unienne, schéma qu’imitent plus timidement un monde très influencé par le soft power Américain.
Cette industrialisation a modifié la spécialisation internationale ; les pays en développement fabriquent désormais les biens manufacturés et les pays développés se spécialisent alors dans l’industrie de pointe à forte valeur ajoutée ainsi que dans les services. Il y a une régionalisation des échanges internationaux qui a créé trois grands pôles de commerce entre l’Asie, l’Europe et l’Amérique. Ce sont les firmes transnationales (FTN) qui sont à l’origine de ces transformations, profitant des opportunités de l’ouverture des marchés pour entrer dans une dynamique de concurrence qui les pousse à faire des investissements directs à l’étranger. Cette compétitivité est souvent basée sur le prix ; les FTN cherchent donc à faire des économies en délocalisant leur production là où les conditions de production sont plus favorables, ce qui influe sur la production du réseau de ressource qui ne dépend plus que d’un pays mais qui se gère par une gouvernance économique autonome dans les capitalisations (soumises au règles de l’OMC). Ce processus améliore la qualité et l’innovation et structure de nouvelles formes d’exploitation de ressources. Elles mènent donc souvent une politique d’externalisation de leurs activités, notamment en ce qui concerne la production. La conception et la vente se font plutôt dans le pays d’origine. Cela génère donc un fort commerce intra firme. La NDIT modifie complètement l’organisation de l’exploitation des ressources primaires destiné à l’industrie puisque les FTN cherche à se délocaliser. La gestion des ressources aux états unis a évolué, la révolution des transports a accéléré l’interconnexion des villes par de puissants réseaux et nœuds logistiques multimodaux, grâce à l'augmentation des capacités, à l'accélération de la vitesse et à l’abaissement des coûts. Ce processus d'échange des ressources participe à la révolutions des ressources qui sont moins des ressources physiques que intellectuelles. Les ressources ne sont plus centrées sur une logique de production mais deviennent immatérielles, les ressources intellectuelles sont favorisées, il y a une dématérialisation de la ressource dite primaire “ naturelle” destinée à l’industrie. Cela crée une explosion du marché de l’emploi dans le secteur tertiaire. Cela tend à créer l’innovation que l’on retrouve dans les ressources humaines. Aux états unis cela se traduit surtout par une dématérialisation des flux monétaires liés aux ressources et à une capitalisation des ressources primaires. Un exemple que l’on peut notamment voir dans l’agriculture. (schéma 1)
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