Produit Mondialisé : Le T-shirt
Dissertation : Produit Mondialisé : Le T-shirt. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emip • 29 Avril 2019 • Dissertation • 1 294 Mots (6 Pages) • 1 187 Vues
Un produit mondialisé : le tee-shirt
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Aujourd’hui, si on ne porte pas de tee-shirt, on est nu. Il est le vêtement principal que l’on se doit de porter pour être un minimum présentable en société. Mais au-delà du fait qu’il nous semble évident que le-t-shirt est indispensable aujourd’hui, savons-nous réellement d’où il vient … ?
Le t-shirt nous viens des Etats-Unis, plus particulièrement des campagnes des Etats-Unis, en effet les agriculteurs « étatsuniens » l’utilisaient comme sous-vêtement et le portaient sous le bleu de travail. Puis en 1913, l’armée Américaine décida de l’utiliser pour ses soldats puisqu’il permettait aux soldats d’être plus « léger » sur le champ de bataille. A compté de ce jour le t-shirt est rentré dans nos vie et fût dérivés dans de nombreuses activités touchant toutes les classes sociales du monde. Il était le vêtement du quotidien le plus facile à porter et le plus confortable. Mais aujourd’hui, d’où vient le t-shirt que nous portons, pour la plupart, en ce moment même ? Nous allons tenter de l’expliquer à travers trois parties. Dans un premier temps nous traiterons le coté « fabrication » du t-shirt, puis nous expliquerons le processus de distribution de ce t-shirt, et en dernier lieu les problèmes que peut poser la mondialisation de ce t-shirt.
Aujourd’hui près de deux milliards de t-shirts sont écoulés chaque année dans le monde. En quelques chiffres, pour un t-shirt il faut, trois cent grammes de fil tiré d’environ un kilo de coton. Ce coton vient principalement des Etats Unis, qui sont les premiers exportateurs de coton au monde. Il y a donc une récolte de ce coton aux E-U, puis il est envoyé dans des usines généralement délocalisée pour réduire au maximum les coûts de production. Dans ces usines le coton va subir tout le processus de transformation pour obtenir du fil. Ensuite ce fil est envoyé dans des usines au Bengladesh ou en Chine pour être assemblé, il est fait de trois pièces, le dos, le torse, et les manches. Ces pièces sont assemblées par des ouvriers peu qualifiés, et très peu payé qui travaillent dans des usines de textiles avec des conditions de travail précaires. Les t-shirts sont fabriqués dans ces zones là car c’est là bas que les coûts de productions sont les plus faibles, à sa sortie d’usine un t-shirt de marque de base blanc à couté dix euros à produire, ces dix euros sont composés de six euros d’achat de matière première, d’un euro quatre vingt de coûts industriels, d’un euro quatre vingt dix de coût de travail pour la coupe, la couture et le repassage du produit, trente centimes pour l’emballage, la teinture, et la commission d’achat. Et enfin cinquante centimes pour le transport chez un détaillant. Ce t-shirt sera vendu quarante à soixante pourcents de plus que le prix de fabrication. A titre de comparaison le salaire minimum pour un ouvrier de cette usine de textile est d’environ dix sept euros par mois.
Après la fabrication, se lance l’étape de distribution, et elle ne se fait pas directement par la marque qui a commandé la fabrication de ces t-shirts, mais elle se fait par des entreprises spécialisées en transport de frets de marchandises textiles. Et tout d’abord, les articles reviennent aux Etats Unis, transporté le plus souvent par bateaux de conteneur rempli au maximum de t-shirt. Ces t-shirts vont arriver aux ports de destination donnée par la société mère qui a commandé les produits. Ils vont se retrouver dans des entrepôts, pour la plupart, à Miami. Et de cet endroit va commencer la distribution du t-shirt dans le monde entier par « pack » de container la plupart acheté en lot de plusieurs par les entreprises de ventes générale. Prenons pour exemple la société H&M, pour un container de trente quatre mille t-shirts, elle va payer à la société de transport environ quatre mille euros hors taxe. Par jour la société H&M achète environ deux cent containers par jour ce qui fait un coût de six millions d’euros.
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