Procès de Louis XVI

Le procès de Louis XVI

        Louis XVI, roi des Français depuis 1791 suite à la Convention, perdit les quelques pouvoirs qu’il lui restaient lors de la journée du 10 août 1792. Les révolutionnaires donnaient, ce jour, l'assaut des Tuileries (résidence du roi à Paris).

Suite à cela, du 10 au 26 décembre 1792, Louis XVI fut jugé par les députés de la Convention nationale. Il doit répondre à 33 chefs d’accusation, parmi lesquels : sa fuite à Varennes et l'utilisation de fonds publics pour mener une contre-révolution. Finalement, le simple fait d’avoir régné constitue, comme l’affirme le député Montagnard Saint Just, un acte criminel. Ce dernier déclare lors de son discours d'accusation  : « on ne peut régner innocemment. Tout roi est un rebelle et un usurpateur ».

Lors du procès le silence régnait. D’après l'avocat de Louis XVI, toute l'assemblée était convaincue de la culpabilité du roi (« oui » à 89%) et avait déjà émis son vote. En effet, la convention était constituée de révolutionnaires. Néanmoins ceux-ci divergeaient quant à la peine, à la sentence à appliquer. Certains votent la mort (51%), comme Camille Desmoulins, Marat (-24h) ou encore Robespierre. Tandis que d'autres demandent un sursis (45%), qui sera finalement rejeté (55%).

Louis XVI sera finalement guillotiné sur la place de la révolution le 21 janvier 1793, condamné par le peuple et exécuté, notamment, par Charles Henri Sanson (de nombreux gardes étaient présents ce jour pour éviter tout soulèvement monarchiste). Mettant ainsi un terme à la monarchie absolue.

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