Miami.
Étude de cas : Miami.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Judicael Jeanty • 16 Novembre 2016 • Étude de cas • 2 997 Mots (12 Pages) • 780 Vues
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- Caractéristiques de la ville
- Situation géographique
- Evolution de la ville
- Une ville latine
- L’âge de la population et l’immobilier
- Économie et développement territorial
- L’industrie du tourisme
- Hôtellerie
- Croisières
- Le commerce international
- Import-export
- Capitaux financiers
- Des infrastructures à la hauteur des enjeux
- Une expansion territoriale, phénomène des gated communities
- Sur le littoral
- Sur les marais
- Un développement commercial important
- Des projets à la démesure américaine
- Limites
- S’agrandir... Oui, mais où ?
- Jusqu’où Miami peut-elle être dépendante des Caraïbes ?
- Où se situe l’innovation à Miami ?
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Situation géographique :
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La ville de Miami se situe dans l’état de Floride, le troisième état le plus peuplé des Etats-Unis (première puissance économique mondiale). La ville n’est ni la capitale administrative de la Floride, ni la ville possédant le plus d’habitants (c’est la deuxième), mais elle est la capitale économique de cet état. À l’échelle nationale, elle occupe la 44ème place du classement des plus grandes villes des Etats-Unis. Elle a pour particularité d’être cloisonnée entre l’Océan Atlantique et un marais gigantesque appelé Parc national des Everglades.[pic 12]
Evolution de la ville :
Cette ville n’a vu le jour que tardivement, à la fin du 19ème siècle, cette date relativement récente s’explique par la présence du marais ainsi que du climat favorisant les espèces invasives tel que les moustiques. Effectivement, ces petits insectes ont beaucoup ralenti l’implantation de la ville dans ses débuts. Miami s’est ensuite développée quasi instantanément, durant les deux premières décennies, elle multiplie par 20 sa population, passant ainsi de 1681 à 30 000 habitants.
Elle subit ensuite un second boom démographique dans les années 1920 à 1940, la population passant de 30 000 à 200 000 habitants. Ceci étant dû par une politique autorisant les jeux d’argent et ne faisant pas appliquer la prohibition. Cette discipline lui vaut même la réputation de “capitale américaine de la contrebande”.
Après la Seconde Guerre Mondiale, la ville ne cesse de voir sa population s'accroître ainsi que son urbanisation par la même occasion. Ce troisième boom démographique est quant à lui expliqué par une forte immigration en provenance des Caraïbes ainsi que la venue de vacanciers, Miami devient une ville touristique notamment pour ses kilomètres de plages et son climat très avantageux.
Actuellement, la ville comporte environs 430 000 habitants et représente 5,5 Millions d’habitants avec son agglomération.
Une ville latine :[pic 13]
Cette ville présente un aspect peu commun par rapport à ses voisines villes américaines ; c’est une ville latine. Elle est sectorisée par origine ethnique comme en atteste la carte ci-contre. C’est-à-dire, qu’il y a des quartiers possédant une part majoritaire d’une ethnie. Ce phénomène n’est pas nouveau aux États-Unis, mais il est déséquilibré à l’échelle de la ville. Nous avons en 2010, une part de population blanche de 72.6% mais si l’on ne compte que les non-hispaniques ou caucasiens, il ne reste plus que 11.9 %. Donc la population hispanique représente la majorité des habitants de la ville de Miami. Pour citer un exemple, 67% de la population parle espagnole dans leurs résidences.
Cette immigration n’a pas été pour autant néfaste, les immigrés en provenance des Caraïbes ont également rapporté leurs compétences ainsi que leurs économies.
L’âge de la population et l’immobilier :
La ville de Miami est victime de son succès vis-à-vis du cadre de vie, les nombreuses plages et les infrastructures du tourisme ont amené un certain standing à cette ville, qu’y voient ses prix en immobilier grimpé par rapport à ses villes voisines de Floride. On peut le voir avec le prix moyen de l’immobilier qui est de 178 000 $ à l’échelle de la Floride contre 289 000 $ pour la ville de Miami. Les prix dans cette ville fluctuent entre 192 000 $ (zone excentré de la ville, loin des infrastructures dynamique de la ville) à plus de 663 000 $ (zone en bordure de plage ou centre-ville en plein milieu des infrastructures dynamiques de la ville). Ces prix relativement haut amènent une population active. Ce qui explique que les parts majoritaires de la population se situant entre 25 et 64 ans équivalent à 55% de la population. Tandis que les retraités 65 ans et plus représentent seulement 15% de la population et les jeunes de 0 à 24 ans indique 30% de cette population. Effectivement, la population jeune revient en ville car la génération précédente c’est essentiellement délogé dans les banlieues afin d’éviter les contraintes troubles faits de certains quartiers mal famés. J'inclus une citation de M. Gray Read, professeur au département Architecture de la Florida :
“Si le caractère superficiel de la banlieue a appauvrît la ville de Miami, il a par contre dissipé les animosités sociales, d’une certaine manière permettant à une nouvelle génération de choisir une vie citadine comme ses parents avaient choisi de la quitter.”. Cependant, cette répartition est relativement équivalente à l’échelle de la Floride. (Voir tableau ci-dessous)
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(Source : Miami matters - Tableau illustratif des pourcentages de la répartition par âge de la population de Miami)
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