La mondialisation

INTRODUCTION:

La mondialisation est l'interdépendance de tous les espaces et de toutes les économies mondiales par une intensification des échanges. Elle se traduit par une multiplications des flux de marchandises, de personnes, de capitaux et d'information à l'échelle mondiales. Tandis que les pays émergents sont les pays en développement, dont la croissance économique rapide s'explique par une bonne intégration dans les changes commerciaux mondiaux. Ce document est un extrait d'un articles écrit par A. Degans, intitulé «Ces pays émergents qui font basculer le monde, L'histoire des autres monde», qui a été publié dans Sciences humaines, Les grands dossiers n. 24, de septembre 2011. Axelle Degans est un professeur d'histoire, de géographie et de géopolitique, qui à écrit un livre sur les pays émergents. Dans ce document on nous parle des différents acteurs de la mondialisation, dont par exemple les pays émergents mais aussi les Firmes internationales. Les dernières décennies du 20éme siècles, ont été marquer par la multiplications des échanges entre les différentes partie du monde. Cet mondialisation génératrice de flux de toutes natures à redistribuer les cartes de l'économie mondiale, permettant l’émergence de nouveaux acteurs. Nous analyserons successivement l'importance des pays émergent de l'économie mondiale, puis leurs rôles diplomatiques et géopolitique, et enfin leurs faiblesses dans la mondialisation.

I. L'importance des pays emergents dans l'économie mondiales

Pour commencer, les principaux acteurs de la mondialisation sont les pays émergents, cependant la notion de «pays émergent» est floue. Forgée par des économistes travaillant dans les grandes organisations économiques mondiales ou dans certaines grandes banques comme le FMI, la Banque mondiale, ou encore l’OCDE, elle désigne une catégorie nouvelle de pays qui offrent d’importantes performances économiques et financières: croissance très élevée «croissance insolente»; pays en passe de sortir du sous-développement offrant d’importantes potentialités en termes de marchés de consommation, notamment, recul conséquent de la pauvreté, grands ensembles géographiques et importantes masses démographiques (cas des BRICS).

Ces pays forment une catégorie «hétéroclite»: certains sont des puissances régionales émergentes comme les BRICS, d’autres des petites puissances industrielles comme la Turquie..

Par ailleurs, certains BRICS présentent des taux de croissance impressionnants comme la Chine, l'Inde et la Russie. Ces pays, qui n’ont été que très peu touchés par la crise mondiale de 2008-2009. Celle-ci semble d’ailleurs avoir redistribué les cartes en leur faveur comme le montre le document («le Sud se paie le Nord»; «Grand basculement»; «vainqueurs de la crise … éclopés»). De manière générale, les pays émergents aspirent à jouer un rôle important dans les organisations intergouvernementales (OIG). C’est dans ce contexte qu’une réforme des droits de vote au sein du FMI a été adoptée («le FMI se réforme… détriment des européens»).

C’est dans ce contexte également que le G20 a été créé et qu’il tend progressivement à éclipser le G8, le club des 8 pays les plus riches du monde «le G8 s’efface derrière le G20».

Enfin, les FTN des pays émergents, une centaine selon le document «81», celles des BRICS entre autres, s’affirment sur le marché mondial en s’implantant un peu partout, en opérant des rachats de marques. Ceci crée une redoutable concurrence «conquistadors»; «challengers» dans de nombreux domaines comme la téléphonie mobile, la métallurgie...etc. Dans ce document, d'après le Boston consulting Group en 2007 sur les 100 «Challengers» 41 sont des entreprises chinoises, 20Indiennes, 13 Brésiliennes et 7 russes pour un total de 81, tous ces pays font donc partie des meilleurs marchés. D'ailleurs dans le premier paragraphe, on nous apprend que la China

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