La Terreur
Compte Rendu : La Terreur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 12 Mars 2014 • 319 Mots (2 Pages) • 1 221 Vues
La Terreur est le nom1 d'une période de la Révolution française, caractérisée par le règne de l'arbitraire2 et des exécutions de masse3,4,5,6 perpétrés par les révolutionnaires. Son instigation ayant été progressive, la date de son commencement varie selon les historiens, de la naissance du tribunal révolutionnaire en mars 1793, aux massacres de Septembre de 1792, voire aux premières têtes tranchées de juillet 17897. Elle voit le point culminant des massacres suivant la prise de pouvoir des députés montagnards en 1793, et s'achève le 28 juillet 1794, avec la chute de Robespierre7.
À la suite de la chute de la monarchie, le 10 août 1792 et de l’arrestation8 des députés girondins lors des journées d’émeute des 31 mai et 2 juin 1793, les montagnards prennent le pouvoir.
La République française, alors engagée dans une guerre révolutionnaire contre une coalition européenne et une guerre civile contre les royalistes et les fédéralistes, est gouvernée par un pouvoir d’exception reposant sur la force, l’illégalité et la répression9 à l'encontre des opposants politiques qualifiés de « contre-révolutionnaires ». La répression touche les royalistes, les girondins, les modérés, avant que les montagnards ne se déchirent entre eux et que ne soient à leur tour frappés les Hébertistes, partisans d'une radicalisation de la Terreur et de la déchristianisation, puis les dantonistes et indulgents. À la suite de la victoire des armées républicaines, les députés de la Plaine, les anciens dantonistes et hébertistes et une partie des Jacobins s'unissent contre Robespierre et ses alliés qui sont exécutés le 28 juillet 1794, mettant ainsi fin de fait à la Terreur.
Pendant cette période, environ 500 000 personnes sont emprisonnées et approximativement 100 000 sont exécutées ou victimes de massacres ; dont environ 17 000 guillotinés, 20 à 30 000 fusillés, et des dizaines de milliers de prisonniers et de civils vendéens, hommes, femmes, et enfants, victimes notamment des massacres du Mans, de Savenay, des colonnes infernales, et des noyades de Nantes.
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