La Terreur
Commentaires Composés : La Terreur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mounia44 • 9 Mars 2013 • 779 Mots (4 Pages) • 951 Vues
La Terreur a-t-elle sauvé la Révolution ou bien l’a-t-elle trahie ?
Les causes de la Terreur : un contexte de crise qui exacerbe la haine des contre-révolutionnaires et rend nécessaire des mesures radicales
Les trahisons : La Fayette (août 1792), Dumouriez (avril 1793), assassinat de Marat par Charlotte Corday, livraison de Toulon aux Anglais par les chefs de la flotte française.
Les défaites de l’armée française : Chute de Verdun, défaite de Dumouriez à Neerwinden (18 mars 1793)
Les insurrections :
Vendée : première victoire des Vendéens à Cholet le 14 mars 1793
Fédéralisme : Lyon (29 mai 1793), Bretagne et Normandie, Sud-ouest aquitain (Bordeaux), Sud-est (Lyon, Marseille, Toulon)
Le déroulement de la Terreur : une dictature révolutionnaire et sanglante destinée à terroriser les ennemis de la France et à la vaincre par les moyens efficaces
Les prémices de la terreur :
Instauration d’un tribunal criminel extraordinaire le 17 août 92, supprimé le 29 novembre 92
Massacres des prisonniers suspectés de Contre-révolution par les Sans-culottes en septembre 92
La mise en place de la Terreur : mars-septembre 1793
Les institutions nationales :
Existence depuis 1792 d’un Comité de Sûreté Générale : supervise arrestations, perquisitions, mise en liberté et envoi devant le Tribunal
10 mars 1793 : création du Tribunal Révolutionnaire, pour juger tous les « crimes contre-révolutionnaires » sans appel ni recours selon une procédure simplifiée (dénonciation > arrestation), voire expéditive. Accusateur public : Fouquier-Tinville. Durant l’été 93, 30% des accusés sont condamnés à mort.
6 avril 1793 : création du Comité de Salut Public, 18 membres montagnards dont Robespierre, Saint-Just et Couthon = Gouvernement révolutionnaire qui exécute la politique voulue par la Convention
Les institutions décentralisées
21 mars 1793 : création des Comités de Surveillance à raison de 1 par commune (= police politique : recensent les étrangers, les suspects, délivrent les certificats de civisme, procèdent aux arrestations)
avril 93 : envoi de Représentants en mission pour superviser la répression des insurrections vendéennes et fédéralistes (Carrier à Nantes, Collot d’Herbois et Fouché à Lyon), qui mettent en place des commissions militaires (jugeant les émigrés pris les armes à la main), des commissions révolutionnaires (jugeant les rebelles) et des tribunaux révolutionnaires provinciaux.
L’application de la Terreur : septembre 93- juin 94
5 septembre 1793 : la Convention vote une motion mettant « la Terreur à l’ordre du jour »
17 septembre 1793 : décret d’application de la Loi des Suspects : possibilité d’arrêter immédiatement, sans motif et sans preuve, tous ceux qui « n’ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution » ou de ceux qui « n’ayant rien fait contre la Liberté,
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