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Introduction à la science politique

Fiche : Introduction à la science politique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Novembre 2021  •  Fiche  •  22 276 Mots (90 Pages)  •  391 Vues

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  1. UNIVERSITÉ DE PERPIGNAN

DEPARTEMENT DE DROIT

1ère année de Licence Droit                                                    2020-2021

  1. INTRODUCTION À LA SCIENCE POLITIQUE

Exam : avoir les connaissances générales du cour, une question de cours avec deux questions aux choix.

INTRODUCTION :

Comment appréhender objectivement les phénomènes socio-politique ?

  1. L’affirmation de la sociologie face à la philosophie.

Cette sociologie est issue de la philosophie et les études des faits socio, des phéno socio mais en évitant de porter des jugements de valeurs sur ses phéno, en évitant de dire si ce qu’elle observe et bien ou mal et si elle se sépare clairement de la philosophie. Récuser des jugements de valeur au profit des jugements de faits. La prétention ici n’est pas de distinguer le bien du mal mais le vrai du faux. Cette sociologie apparaît dans un contexte particulier, elle apparaît en Europe au 19ième siècle à la suite d’un vote du bouleversement révolutionnaire de la fin du 18ième s= la révolution française. Dans un premier temps les fondateurs de la sociologie vont avoir pour objectif d’essayer de contribuer à la stabilisation de l’ordre social (calmer le jeu politique et social) car en effet on peut dire que l’ordre social établi d’avant la révolution, celui de l’ancien régime, a été affecté profondément par un processus (=phénomène qui se développe dans le temps et qui peut parfois s’accélérer) de modernisation. La révolution française venait de loin, on peut dire qu’elle s’ancre dans un mouvement critique individualiste qui s’est affirmé sur la longue durée à partir du 16ième siècle. Ce mouvement critique individualiste c’est l’expression même de la modernité sociale et politique mais en demeure la socialité de l’époque, réaliser le bonheur de l’individu et de reconnaitre la liberté de l’individu. Il va aussi s’exprimer notamment au sein de ce courant de pensée libérale. Ce mouvement de critique se réalise au dépend des corps intermédiaires, les corps organiser qui structurer la société d’ancien régime et donc contribuer à la stabiliser cette société. Ces corps intermédiaires sont les trois ordres traditionnels :

-clergé

-la noblesse

-le tiers-états

Les corps intermédiaires sont également les corporations qui viser à encadrer et organiser les corps de métiers traditionnels. Ces corporations vont élaborer une réglementation des act économiques pour conserver l’accès aux métiers et également pour exercer le métier, exigences du respect de certaines normes. Ça stabilise la société dans des hiérarchies solides, des cadres étroits au dépend de la liberté individuelle en contre partie ses individus bénéficient d’une certaine protection, une solidarité au sein des corporations. Personne n’est abandonné, il y a un devoir moral de venir en aide au compagnon, à apprenti. Ces corps intermédiaires ont été remis en question par le courant de pensée libérale, ils ont été abattus par la révolution française. Au 19ième s on constate qu’il y a une forte résistance au pouvoir révolutionnaire qui aurait fait des tentatives de retour en arrière et en France c’est l’épisode de la Restauration monarchique (1814-1815) on a également des élites traditionnelles, des notables traditionnels issu des vieilles familles de la noblesse, de la grande bourgeoisie, des grands proprio terriens qui essaie d’exercer une emprise sur la population rurale car en France est un pays essentiellement rural. Emprise qui va être combattu par le mouvement républicain qui va faire émerger des nouveaux notables et nouvelles élites contre les anciens, ses nouvelles vont triompher sous la troisième république qui est proclamer le 14 septembre 1870 par Léon Gambetta. Ce mouvement révolutionnaire se diffuse à l’échelon européen en 1830 et 1848. Tout cela frappe les esprits et qui interpelle tous les penseurs de l’époque (les philosophe, les écrivains, les artistes, les musiciens) qui se sentent concerne. Certains de ses penseurs vont s’efforcer de comprendre le fonctionnement de la société. Ils sont préoccupés de rétablir une certaine stabilité à l’ordre social, un cadre sécurisant. Ces penseurs ne veulent pas pour autant revenir en arrière, ils ne sont pas réactionnaires. Leur objectif c’est plutôt de maitriser rationnellement l’évolution de la société, être en mesure d’accompagner le progrès, de le guider pour éviter le désordre le chaos, la guerre civile. Parmi ses auteurs, il y a deux grands noms Auguste COMTE, Émile DURKHEIM. La sociologie s’inscrit aussi dans une triple évolution, un contexte intellectuel particulier, l’évolution de la pensée en générale qui dans l’ensemble à tendance à s’émanciper des représentations religieuses, du discours religieux. Elle se sécularise, il y a donc un processus de sécularisation qui caractérise la société européenne dans son ensemble, elle affecte la pensée. Seconde évolution, les sciences de la nature qui réalise des gros progrès surtout dans la physique, chimie et biologie. La biologie en effet va impressionner certains fondateurs de la sociologie qui vont s’en inspirer pour décrire la société humaine. Il apparait ainsi le courant organiciste, il va comparer la société à un organisme vivant. Ces fondateurs des sciences sociales cherchent des critères de scientificité, comment acquérir un savoir rigoureux pour atteindre la vérité. Il cherche des modèles dans les sciences exactes. Troisième évolution, au 19ième siècle le progrès technique, le développement technologique qui va se traduire sur le plan économique par une révolution industrielle (en Angleterre à partir de la fin du 18ième s) Une révolution industrielle qui met au point de nouvelle technique de production qui vont avoir des implications importantes en termes de division et d’organisation du travail. Elle va se traduire par un phéno d’exode rurale et une urbanisation accélérée. On va assister au 19ième s un début d’ouverture des frontières des états provisoires, d’après les historiens c’est une première phase de mondialisation. Elle entraine un nombre croissant d’ouvriers qui connaisse des conditions de travail et de vie difficile dans la première moitié du 19ième s. On constate une augmentation continue des accidents du travail en raison du machinisme (introduction de nouvelles machines qui accélère le rythme du travail). Ainsi apparaît la question sociale qui elle-même apparait comme un défi en effet elle se pose parfois de manière brutale à l’occasion des multiples conflits sociaux, des grevés violentes réprimées durement. En Angleterre on a le mouvement des Luddites (ouvriers qui se mobilise contre les machines, qui essaient de casser les machines de 1811-1816), en France il y a aussi une révolte contre des nouvelles machines (métiers à tisser) les Canuts de Lyon en 1831-1834, révolte férocement réprimée. C’est le contexte social dans laquelle apparait la sociologie, en effet cette question sociale qui s’affirme brutalement va entrainer la réalisation des premières enquêtes sociologiques sur le terrain vise à étudier la condition ouvrière. La plus célèbre d’entre-elles Louis VILLERME qui va publier en 1840 un tableau de l’état physique et moral des ouvriers dans les manufactures de coton de laine et de soie. Il y décrit les conditions de travail et sur le travail des enfants. Il faut aussi souligner que la sociologie se constitue en liaison aussi avec les sœurs le développement de la science économique, historique et psychologies expérimentales.

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