Etude de cas : Quels sont les facteurs et les défis de l’intégration de l’Asie du Sud-Est à la mondialisation ?

Etude de cas : Quels sont les facteurs et les défis de l’intégration de l’Asie du Sud-Est à la mondialisation ?

A l’échelle régionale, les flux migratoires entre les pays de l’Asie du Sud-Est comme entre la Chine et le Singapour, la Malaisie et Singapour ou encore entre les Philippines et les pays du Golfe, témoignent de l’attrait touristique grandissant de ce territoire. A plus grande échelle, ces flux s’étendent à d’autres continents comme avec les Etats-Unis d’Amérique.

De plus, les accords de libre-échange et les principales routes maritimes facilitent les échanges commerciaux entre pays membres de l’Asean (association des nations du Sud-Est) mais ces routes profitent aussi aux échanges avec l’UE, le Canada et les Etats-Unis. Les pays d’Asie du Sud-Est sont aussi très bien placés dans le classement des plus grands ports (à conteneurs aussi) mondiaux. Il existe aussi des alliances entre pays de l’Asie du Sud-Est, en effet, le “triangle de croissance” qui associe par des accords Singapour, la Malaisie et l’Indonésie les aident à accroître leur économie et leur tourisme en dépit des inégalités qui s’installent et s’affirment dans leur territoire (souvent liées à la main d’oeuvre employée à un coût moindre et dans des conditions déplorables). Tout cela participe à l’intégration de l’ADSE à la mondialisation.

La région connaît une croissance économique ,en effet, c’est le 5ème bloc économique mondial, ce qui témoigne d’une forte activité économique. Son PIB a été multiplié par 3 en 15 ans et était de 2800 milliards de dollars en 2017. C’est une région attractive, effectivement, elle a attiré 9% des IDE dans le monde en 2017.

Des flux humains pour le tourisme et les migrations des populations, il y a aussi des flux de marchandises et enfin des flux immatériels avec les IDE. Ces flux intègrent la région dans la mondialisation.

Les territoires les plus valorisés sont ceux qui sont les plus développés, riches, etc. Tandis que ceux qui sont en marge, sont les territoires les plus pauvres. Comme on a pu le voir dans le document 4 le “triangle de croissance” est une région qui est en plein essor et qui évolue vite, mais qui ne prête guère attention aux populations pauvres qui s’appauvrissent au profit de minorités riches qui s’enrichissent encore.

Dans le doc 3 on peut voir qu’autour du “triangle de croissance” les revenus sont autour de 10 000, 5 000 dollars mais que plus on s’éloigne plus le revenu par tête est bas et descend en dessous de 2 000 dollars (en 2018).

Les objectifs de la CEA sont d’abord de faire de l’ASEAN une région prospère, stable et hautement compétitive, mais aussi “créer un marché unique pour la production et la circulation des biens, des services, du capital et du travail qualifié, marquant le point d’orgue d’un long processus d’intégration économique s’appuyant sur la réduction progressive des obstacles aux échanges intra zone”.

Leurs objectifs sont le développement de la région afin qu’elle devienne indispensable au commerce international.

Certains

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