Commentaire Sur « Lettre à Guillaume V D'Aquitaine (1020) » De Fulbert De Chartres
Note de Recherches : Commentaire Sur « Lettre à Guillaume V D'Aquitaine (1020) » De Fulbert De Chartres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 1 Mars 2013 • 920 Mots (4 Pages) • 12 357 Vues
Il s’agit d’une lettre rédigée par l’évêque Fulbert de Chartres en 1020 à l’intention de Guillaume V d’ Aquitaine. Dans ce texte, Fulbert expose les obligations auxquelles doit répondre un vassal à son seigneur.
A cette époque, la société est régit par le système féodal. Ce système a pour principales caractéristiques l’enchâtellement opéré par le morcellement territoriale. On assiste alors à un pouvoir local prédominant, propre à chaque seigneurie. Le seigneur possède des droits qui lui confèrent un pouvoir symbolique sur son domaine. Effectivement, le pouvoir est désormais exercé par les seigneurs autour de leurs châteaux. Le seigneur exerce son autorité par le pouvoir du banc. Il est aidé par des bandes armées appelées militesse qui sont des vassaux du seigneur. Ces vassaux sont liés au seigneur par un hommage et un serment de fidélité. C’est cette notion que Fulbert développe dans le texte. A cette époque, le lien féodo-vassalique est prépondérant au sein de la société féodale.
Par conséquent, il convient de s’interroger pour savoir comment se caractérise le lien qui unit le vassal à son seigneur ?
Pour répondre à cette problématique, il est nécessaire de mettre en avant les obligations du vassal envers son seigneur dans un premier temps. Puis, dans un deuxième temps, il faudra montrer la manière dont le contrat féodo-vassalique est réglementé.
I. Les Obligations du Vassal comme Acte Fondateur du Lien Féodo-Vassalique
Dans cette partie, il s’agira d’expliquer la notion de fidélité que l’auteur tend à démontrer. Puis il faudra accorder cette notion avec l’obédience du vassal au seigneur.
A. La Notion de Fidélité au Sens de l’Auteur
→ Pour l’auteur, le vassal doit répondre à 6 principes s’il veut être fidèle en tout point au seigneur. Le vassal doit être « sain et sauf, sûr, honnête, utile, facile, possible » (l.3).
→ Selon l’auteur, il y a plusieurs moyens pour que le vassal s’acquitte correctement de la fidélité à son seigneur. (l.11-12) Le vassal doit en aucun cas « nuire à son seigneur » (l.9) en ne portant pas atteinte aux « prérogatives du seigneur » (l.6) et aux « devoirs du seigneurs » (l.7-8-9).
→ Le vassal se lie avec le seigneur par l’hommage et le serment. L’hommage est la cérémonie qui concrétise le lien entre le seigneur et son vassal. Le serment constitue l’acte de fidélité grâce à une relique sacré.
La notion de fidélité est ce qui unit le vassal à son seigneur et c’est par cette notion que le vassal promet allégeance au seigneur.
B. L’Allégeance du Vassal à son Seigneur
→ L’allégeance du vassal se traduit par des obligations au seigneur qui sont principalement « l’aide appelé auxilium et le conseil » (l.11). Le vassal doit aussi « faire le bien dans la seigneurie ou autre » (l.10).
→ Le vassal doit veiller à « la sécurité du château » (l.5) et à « la sécurité du seigneur » (l.4). La protection du château se fait principalement par l’estage et l’ost. Mais il peut aussi aider le seigneur de manière financière.
→ Par sa
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