Massacre de chios

Attigui Kaïs

Histoire

 Sous l’emprise des idées de la Révolution française la Grèce aspire à son indépendance au début du XIXe siècle. A partir de 1824 des comités se constituent en France composés de nombreux Hommes politiques, artistes, intellectuels et bourgeois. Ce soutien des libéraux de toute l’Europe envers le soulèvement des Grecs contre les Turcs mène à l’indépendance de la Grèce en 1830. En effet le massacre de Chios a mobilisé l’opinion française en faveur des Grecs car des personnes comme Victor Hugo ou Delacroix y ont contribués. A l’instar de la presse qui publie le 17 Juin 1822 un reportage sur le massacre de Chios dans laquelle il relate les informations de ce massacre Victor Hugo et Delacroix eux jouent sur les émotions afin de conquérir le cœur des français.

Tout d’abord le poème de Victor Hugo « L’enfant » qui dénonce les ravages matériels et psychologiques du massacre de Chios. Il nous montre que l'île est devenue "ruine et deuil" après le passage des Turcs. Mais Hugo nous montre aussi les impacts psychologiques de ce massacre. De plus il décrit aussi l'après-guerre. En effet il nous montre les conséquences horribles des massacres, et nous émeut en nous parlant d'un enfant qui a tout perdu, sa famille, et ses amis. Hugo renforce le côté émouvant de son poème, en finissant par énoncer le penchant que va développer l'enfant pour le mal, en répétant les actes horribles qu'il a vus et vécus.  Car on se dit qu'un enfant fragile et délicat va devenir un tueur, vu qu'il demande une seul chose "de la poudre et des balles" pour venger sa famille. Victor Hugo nous fait réfléchir quant aux conséquences qu'entraîne la guerre.

Contrairement au poème de Victor Hugo, Delacroix choisit dans son tableau, de faire le portrait d'une population massacrée et réduite en esclavage. Cependant il tente toujours d’éveiller des émotions chez le lecteur. On remarque que personne n'est épargné : hommes, femmes, enfants, ou encore bébé sont tous maltraités. Au premier plan, les gens sont nus ; il y a des hommes, des femmes et des enfants, ils ont tous le regard horrifié sauf le cavalier ottoman qui leur passe littéralement dessus. En effet, on voit que le cavalier à un regard rempli de mépris et de haine, il n’éprouve aucune pitié envers les grecs ; il est d’ailleurs prêt à sortir son sabre. Cette œuvre nous montre bien toute la haine et le désastre qu'est la guerre. De plus, au second plan bien que la ville soit en ruine et encore fumante, un groupe est encore en train de se battre.

Ces différentes façons de propager ce qui est arrivé à Chios afin de sensibiliser les personnes offrent tous un point de vue différents. D’un côté un reportage qui relate les informations sans pour autant vouloir toucher le cœur du lecteur. Puis d’un autre le poème d'Hugo qui fait réfléchir le lecteur sur les conséquences qu’entraîne la guerre. Et enfin le tableau de Delacroix qui montre plus le massacre des Ottomans car il est instantané et plus direct, d’un seul coup d'œil on observe un tableau qui est plus frappant et direct qu'un texte.         Grâce à cela l’opinion des français en faveur des Grecs est valorisé, ils ont pu à travers ces écrits et peintures comprendre les Grecs et éprouvés de la pitié pour eux ou de la haine envers les Ottomans. Cela a pour conséquence une alliance entre la France, l’Angleterre et la Russie menant à l’indépendance des Grecs.

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