Les mémoires : lecture historique, les mémoires de la guerre d’Algérie
Étude de cas : Les mémoires : lecture historique, les mémoires de la guerre d’Algérie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kh.23 • 14 Mai 2018 • Étude de cas • 1 628 Mots (7 Pages) • 801 Vues
Thème 2 : Le rapport de sociétés à leur passé
Les mémoires : lecture historique, les mémoires de la guerre d’Algérie
I) L’historien et les mémoires de la guerre d’Algérie
- Une histoire partielle, partiale
Ce conflit a longtemps fait objet d’une politique de l’oubli. Cela commence par le refus de l’Etat de reconnaitre la situation de guerre en Algérie, a compté du 1 er septembre 1962 cela équivalait à une situation de guerre civile ‘’ évènements d’Algérie’’ ‘’ insurrection’’ ‘’ mission de maintien de l’ordre ‘’. Dans les années qui suivent les accords d’Evian on ne parle plus de L’Algérie. Cela s’explique par le silence des appelés ainsi que leur famille puisque cette guerre a été marquante sans pace officielle cella aussi a affronté à perdre une colonie. C’est aussi la volonté de De Gaule de passer à autre chose et développer la grandeur de la France et en faveur de la réconciliation nationale.
On remarque également une volonté d’oubli par lois …………….. Et les réconciliations car ce conflit les exactions délibérés l’indifférence de la répression et la banalisation de la violence, remet en cause les valeurs de la république et pose le problème des règles de la guerre, la justice, droit de l’homme. Et pourtant les intellectuelles ne veulent pas oublier : (Albert Camus, JP. Sartre) avec la revue les temps modernes. Ils dénoncent les exactions de la police, les tortures. De temps à autre le silence est rompu. Les Ex appelés rejoignent des associations d’anciens combattants ou crée des associations spécifiques à la guerre d’Algérie comme la fédération des anciens combattants d’Algérie (FNACA).
Ils véhiculent peu à peu une mémoire propre à la guerre. Les pieds noirs font de même : Union syndical de défense des intérêts des français rapatriés d’Algérie (USDIFRA). Ils militent donc pour la reconnaissance des drames et des souffrances. Et certains intellectuels réagissent tel que : Henri Aleg la question 1958 et le film de Gullo Ponte Corvo.
L’histoire est en reste sur cette période. La plupart des travaux universitaires, concernant l’Algérie se rapporte en générale à la colonnialisation. Il n’y a que quelques auteurs qui osent s’aventurer plus loin. ‘Roger L’Etourneau ‘’ L’Evolution politique de L’Afrique du Nord musulmane de 1830-1962’’, Claude Matin ‘’ Histoire de L’Algérie, Française 1830-1962’’
- L’historien face au retour des mémoires : des années 1970 jusqu’à la fin de années 1990
L’Algérie revient sur le devant de la scène sur le contexte des révoltes de mai 1968 des filons anticolonialistes qui rencontrent un certain succès près de la jeunesse de gauche ‘’ RAS ‘’ en (1973) Avoir 20 ans dans l’Aurès (1972) qui énoncent la réalité des combats la répression.
- Premier travaux historien publiés dans les années1970
- Guerre D’Algérie Yves Courrière (1968)
- Pierre Vidal : La torture dans la République (en 1972) consacré à la torture concernant la fermeture des archives.
- Benjamin Stora (pionner du nationalisme Algérie) et Messali Hadj (1898.1974)
Fin des années 1980 est aussi un contexte propice à l’évocation à la guerre d’Algérie. Cela correspond à une série de débats politique liés à la montée de L’Extrême droite en France et à la constitution du mouvement ‘’ beur » » mouvement anti raciste auquel participe les enfants de l’immigration d’Algérie rapatrié. Les conditions sont réunies pour que le travail de l’histoire sur la guerre D’Algérie puisse démarrer.
Le 1 er colloque universitaire sur le sujet a eu lieu donc en 1988 et les actes ont été publiés en 1988 par l’institut du temps présents la guerre D’Algérie et les Français.
A partir de 1992 avec l’ouverture des archives, le travail des historiens et facilité. On a ainsi la publication de plusieurs œuvres. En 1983, les événements d’Algérie, sont intégrés pour la première fois dans les manuels scolaire.
- L’Hypermnésie de la fin des années 1990 à nos jours
La décennie sanglante en Algérie ramène sur le devant de la scène la guerre. Les acteurs vieillissent et veulent laisser une trace mémorielle avant de disparaitre tout en se débarrassant d’un lourd fardeau. Les regrets du genoux Massu ravivent les débats. Le choc des mémoires annonce l’heure de vérité et le besoin d’histoire. Au cours des années 1990 les témoignages, les publications, les documentaires, les fictions se multiplient sur le sujet. Qui cesse d’être tabou dans la société française ‘’ cette accélération mémorielle ‘’ est accompagné par la presse qui redécouvre les événements de la période parfois sur le monde de la contribution et de repentance ‘’ La France face à ses crimes en Algérie’’ titre du monde en 2001. Procès de Maurice Popen 1997 qui va remettre sur le devant de la scène les événements d’octobre 1961. (Ils vont trouver une place dans les manuels d’histoires) Une manifestation des partisans du FLN est violemment réprimée par la police (Paris). Le bilan présente entre 32 et 200 victimes mai il reste controversé (source police ou manifestations qui n’ont pas les mem chiffres). Ce drame n’a pas été perçu que comme un épisode d’Algérie comme un autre et n’a pas particulièrement dans la mémoire collective. En 1997 procès évènement resurgit crime contre l’humanité grâce aux médias plusieurs élus de gauche CF réclament une reconnaissance publique du drame 1961.
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