Les mémoires : lecture historique.
Dissertation : Les mémoires : lecture historique.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Abdelaziz Ben Abid • 20 Avril 2020 • Dissertation • 841 Mots (4 Pages) • 457 Vues
Devoir de Histoire : Les mémoires : lecture historique.
Sujet : L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France.
La seconde guerre mondiale est un conflit doublement traumatisant pour la France avec la défaite de juin 1940 face à L’Allemagne nazie et la Collaboration jusqu’en 1944. A la Libération, la France et les français sont profondément meurtris par le conflit, un sentiment de peine et de souffrance est ressenti dans toutes les âmes de l’hexagone. Ces ressentis seront donc à l’origine des mémoires de la seconde guerre mondiale.
La mémoire est une présence sélective de souvenirs passées personnels ou universelles. Elles peuvent être plusieurs ou conflictuelles. Chaque société possède une mémoire qui lui ai propre. En effet la mémoire individuelles ou collective est subjective puisqu’elle est de l’ordre du vécu affectif et émotionnelle, elle est principalement basée sur le souvenir et suppose par conséquent la sélection et l’oubli. Cependant l’Historien a pour rôle de participer à la construction de la mémoire de ses contemporains, mais d’autre part rétablir la vérité pour éviter de créer des mythes. En outre l’historien a une responsabilité importante dans l’étude de la mémoire et possède un point de vue scientifique.
Nous nous poserons donc comme question :
Quelle lecture les historiens font-ils des mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France et quel rôle jouent-ils dans l’évolution de ces mémoires ?
Pour ce faire notre étude s’articulera sous la forme de trois principaux axes, nous évoquerons dans un premier temps l’historien confronte aux mémoires immédiates (1945-1970), dans un second temps l’historien interroge les différent mémoires (1970-1990) et en fin l’historien face au enjeux mémoriels (1990 a nos jours)
I) L’historien confronte aux mémoires immédiates (1945-1970)
Des la fin de la guerre, les Français souhaitent en finir avec une guerre « Franco-Français » soit une guerre civile entre celle soutenant le régime de Vichy et celles de la Résistances.
1. La guerre des mémoires dans une France « traumatisée »
-De Gaulle fait de la Resistance l’unique point de vue sur la guerre.
-L’historien Henry Rousso évoque le ‘’syndrome de Vichy’’
-Résurrection du pétainisme
• A. L’acceptation résistancialiste
-A la libération, la nation s’identifie a la Resistance avec des mémoire portées par ses deux grandes forces : Les Gaullistes et les communistes.
-L’unité nationale
-Une identité française reconstruite.
• B. Déchirement des mémoires et refoulement du passe.
-Le communisme est repousse et diabolise par la droite, en les accusant d’être pour cause de 100 000 exécutions sommaire.
-Epuration Sauvage.
-Lois D’amnistie.
2. L’apparition d’une mémoire officielle gaulliste.
La mémoire gaullienne est dominante dès la fin de la guerre. Elle s’affirme lorsque le général de Gaulle revient au pouvoir en 1958.
• A. L’amnésie nationale.
-Disparition de la haine antiallemande et réconciliation franco-allemande.
-Amnésie Nationale concernant Vichy et les crimes nazis.
II) L’historien interroge les différentes mémoires (1970-1990)
1. Le travail de mémoire
-Le rôle des historiens face aux réveil des
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