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Histoire, les mémoires, lecture historique

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Par   •  9 Janvier 2017  •  Cours  •  3 175 Mots (13 Pages)  •  759 Vues

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Chapitre 1: Les mémoires: lecture historique

¤ Dans les années 1970, suivant les grandes guerres, nous avons une vision héroïques de toutes les personnes ayant vécu la guerre qui fut traduit aux générations suivantes à l'aide de mémoire, qui n'est pas toujours identiques aux idées offerte par l'histoire.

¤ Aujourd'hui, les questions entre divers phénomènes sont diverses et changent en fonction du moment où la question est posé, malgré que les faits historiques restent identiques.

Prosaïser «Rendre prosaïque»; donner une vision banale, terne (contrairement à                 lyrique, poétique).

Sourdre Naître, jaillir.

D'après le texte de Pierre Nora:

L'histoire => est un travail intellectuel, l'historien analyse et critique les sources pour                   reconstituer une représentation d'une société, d'un événement passé à                   l'aide des sources, se débattant dans un souci de véracité et                                   d'objectivité. C'est une démarche problématisée et incomplète; les                           sources ne donnent pas une image réelle. Elle offre une preuve                           matérielle. L'histoire est relative, objective et neutre, mais aussi                           critique, prudente et incertaine car son objet reste sensible à toute                           manipulation.

La mémoire => est une représentation d'une réalité possédant un rapport affectif avec                       le passé, ce qui lui doit le titre d'inconstante. Elle est caractérisé                               d'évolutive, de manipulable, et à la fois de collective ainsi que                               d'individuelle, sans parler de vocation universelle par conséquence,                       on dénombre ainsi autant de mémoire que d'individus. La mémoire                       se situe entre réveil et amnésie, elle n'est donc pas constante et reste                       est floue. Elle est aussi une construction, une croyance, un symbole                       qui unis le groupe social qui la partage. La mémoire est un absolu,                       quelque chose qui ne sera plus critiqué, or le fait que la mémoire soit                       un absolu n'est pas forcément positif car c'est aussi source de danger                       car on ne remet plus en question les systèmes ou les faits que l'on                       sais. (ex: la république, la croissance économique). Elle est un absolu                       et aussi quasi-sacré.

L’histoire et la mémoire sont deux manières de comprendre le passé et les enjeux de la SGm (qui a été une période particulière car l'unité de la France ces brisées sur la question du racisme, de la collaboration , de la résistance etc...).

Dans le demi-siècle qui suit, différentes mémoires sont apparues en fonction du contexte mais aussi des intérêts de certains groupes.

La question des mémoires présentent aussi des enjeux politiques.

        Problématique: En quoi le contexte historique a-t-il déterminé l'élaboration des mémoires de la Seconde Guerre Mondiale en France et comment le travail de l'historien permet-t-il de mieux comprendre ces mémoires et les événements eux-mêmes ?

I-Le résistancialisme - une réponse a la guerre

A) Un traumatisme sans équivalent

Rappel:

 

- 3 septembre 1939:  La France et la Grande Bretagne, alliée de la Pologne déclare la                            guerre à l'Allemagne en représailles à son attaque contre ce pays.

- Septembre 1939 - Mai/Juin 1940: La France et la Grande Bretagne sont en guerre,                                               or aucune action n'est commise par les deux                                                       camps, on appelle cette période la «Drôle de                                                       guerre».

- Mai/Juin 1940:   L’Allemagne ouvre les hostilités avec l'invasion de la France                                  passant par le Belgique, surprenant alors la défense du pays. On                          assiste à une défaite rapide.

- 17 Juin 1940: Le maréchal Philippe Pétain prends la parole devant le peuple afin de                      promouvoir l'idée d'arrêter la guerre face à l'Allemagne, c'est un appel                      à la signature de l'armistice (= arrêt des combats mais les armée sont                      encore sur place).

- 18 Juin 1940: Le général Charles de Gaulle réponds indirectement à l'appel de                              Pétain en proclament la lutte face à l'ennemie: l'Allemagne. Cet                              événement marque la naissance de la France Libre (Résistance).

- 22 Juin 1940: Pétain signe l'armistice à Montoire.

- 10 Juillet 1940: L'assemblé national vote les pleins pouvoir à Pétain qui proclame                         alors l’État Français mettant fin à la III République, plaçant ainsi sa                         capital à Vichy.

Le régime de Vichy est un régime autoritaire qui va collaboré avec l'Allemagne Nazi et qui se caractérise aussi par sa volonté de régénérer l'ordre moral incarné par la France.

Il est aussi dit «partisan», autrement dit il va éliminer physiquement ses opposants. Enfin, il est considéré de raciste,  participant à la déportation juives.

Exemple : juillet 42 => Rafle du Vel'd'Hiv' 13000 juifs (Vélodrome d'Hiver).

La France sera alors divisée en 2 zones, la zone occupée et la zone libre.

Dans cette dernière, majoritairement au sud de la France, se produits des mouvements de résistance qui seront unifiés par Jean Moulin en Mars 1943 avec la création du CNR (conseil national de la Résistance).

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