ETUDE DE CAS SAHARA BAC TERMINALE

Le Sahara un espace de ressources et de conflits.

Al-Sahra (le désert) s'étend sur une dizaine d'États qui ne parviennent plus à le contrôler, Cet espace maritime de 8,5 millions de kilomètres carrés, marqué par de forte contrainte physiques, températures extrêmes et aridité, se révèle aussi être un espace riches en ressources souterraines : nappes aquifères, pétrole, gaz, uranium, phosphates…

La population y est donc peu nombreuses mais cela reste néanmoins un espace stratégique dans lequel des acteurs locaux, nationaux et internationaux s'affrontent pour le contrôle de ses richesses. Le Sahara en raison de son immensité, et en raison de la déstabilisation de plusieurs des états qui le composent, est aussi un espace instable propice aux trafics, aux crises et au développement du terrorisme. Enfin, il est devenu une zone grise et une composante de l'arc de crise que les puissances internationaux tentent de contrôler par des interventions de diverses natures.

A travers cette étude nous verrons en quoi le Sahara est un espace, de ressource et de conflits, stratégique ?

Notre étude s'organisera en trois temps, nous verrons en quoi c'est un désert convoité pour ses ressources, une zone de transit illégale véritable anti-monde, et enfin, comment il est devenu une composante de l'arc de crises et une zone grise.

Nous allons donc voir en quoi le Sahara est un espace contraignant aux ressources souterraines convoités. C'est tout d'abord un espace contraignant. En effet c'est un territoire très aride, il y a une quasi absence de précipitation. Les contrastes thermiques sont aussi très fortes, il peut vers 50 degrés la journée et 0 degrés la nuit. Cela est du à l'absence des nuages. Le Sahara est un désert de sable et de roche il y a alors 1,2 habitants par kilomètres carré. La population est principalement repartis où il y a des fleuves – tel que le Nil, et des oasis. De plus le Sahara est contraignant par rapport à sa faiblesse du réseau de transport reliant les rares métropoles.

Cependant si le Sahara est un espace contraignant il n'en ai pas moins dépourvu de richesses, bien au contraire.

Elle possède par exemple des réserves  d'hydrocarbures principalement situés en Algérie et en Libye qui sont des mines hautement surveillés à ciel ouvert. La ressource en eau est lié à la présence d'une très grande nappe aquifère fossile en Libye. Aujourd'hui cet eau est pompée est acheminée vers les villes situés sur les littéraux tels que Tripoli et Benghazi pour l'agriculture traditionnelle (palmiers, dattes) et l'agriculture moderne en irrigation par aspersion. Les ressources exploités sont en train de disparaître ce qui mettra un terme à toutes les économies des Oasis. Les oasis vivent du trafic et de la présence des voyageurs mais cependant l'activité touristique est maintenant disparue et des événements comme le Paris-Dakar n'ont plus lieu dans la région à cause de sa dangerosité. Les principaux sites sont exploités par les français mais cependant il commence à avoir une concurrence de la part du Japon et surtout de la Chine. La concurrence chinoise ne se limite pas à l'uranium, la Chine se positionne aussi pour multiplier les contrats de pétrole. Le pays est donc devenus un des principaux partenaires d'où le nom de : « Chinafrique ». De nombreuses FTN européennes sont dont présence dont une célèbre : Areva. L'appropriation des ressources peut faire renaître des conflits anciens comme celui qui oppose la Sahara occidental au Maroc. Le Sahara était une colonie espagnol jusqu'en 1975. Au moment de l'indépendance le Maroc s'est emparé de la majorité des territoires qui comportent d'importances ressource minière en phosphates. La population s'est retrouvé obligé de se déplacer en Algérie ou en Mauritanie. Si un cesser le feu en 1991 à été décidé le statut du Sahara n'a toujours pas été tranché. Au mali la guerre de 2012 opposant les Touaregs au pouvoir de Bamako repose sur ses revendications autonomistes mais aussi sur la volonté de contrôler les ressources en hydrocarbures et uranium. Le Sahara est donc divisé entre territoires intégrés à la mondialisation pour leur ressource et territoires marginalisés par leur faible intérêt économique.

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